JO 2022 : Six champions du sport chinois s’engagent derrière Pékin

A un peu plus d’un mois (18 au 24 mars) de la visite de la Commission d’évaluation du Comité International Olympique (CIO) sur les sites proposés par Pékin (Chine) pour accueillir les Jeux d’hiver de 2022, le Comité de Candidature a reçu aujourd’hui le soutien de six athlètes.

Ces derniers, au regard de leur palmarès et de leur engagement pour les Jeux, deviennent d’ailleurs ambassadeurs officiels de la candidature chinoise : Yao Ming, star de l’équipe nationale de basketball et joueur de NBA ; Shen Xue et Zhao Hongbo, patineurs artistiques médaillés de bronze olympiques (2002 et 2006) et Champions olympiques aux Jeux de Vancouver 2010 ; Li Nina, double médaillée olympique (2006 et 2010) et triple Championne du monde de ski acrobatique ; Zhang Hong, Champion olympique de patinage de vitesse sur piste longue (1 000 mètres) aux Jeux de Sotchi 2014 et Hou Bin, Champion paralympique de saut en hauteur (1996, 2000, 2004).

Pékin 2022 - sportifs ambassadeurs

Ces six sportifs prestigieux ont été reçus par le Vice-Président du Comité de Candidature de Pékin 2022, Zhang Jiandong et le Secrétaire Général du Comité Olympique Chinois, Song Luzeng.

Pour le joueur de basketball Yao Ming, “la candidature de Pékin 2022 est une excellente opportunité. Pékin a déjà une bonne expérience en tant que Ville Hôte et une bonne infrastructure, héritage des Jeux de 2008.

Pékin 2022 propulsera cet héritage à un niveau supérieur et permettra à encore plus de personnes de comprendre et de pratiquer le sport. C’est très important car le sport n’est pas seulement une compétition physique mais une manière de forger son caractère et d’assurer la discipline”.

Pour sa part, Hou Bin, porteur de la flamme paralympique lors de la Cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques 2008, la candidature pékinoise peut permettre d’accélérer la prise en compte du handicap et la pratique du sport par les personnes en situation de handicap.

“Je pense sincèrement que la promotion des sports paralympiques d’hiver en Chine offrira aux 70 millions de personnes qui vivent en situation de handicap dans notre pays de nombreuses opportunités pour profiter pleinement de la vie et faire du sport dans un environnement accessible et ce, tout au long de l’année”.

Illustration : De gauche à droite, Hou Bin ; Zhao Yinggang ; Li Nina ; Wang Hui ; Zhao Hongbo ; Zhang Jiandong ; Yao Ming ; Song Luzeng ; Shen Xue ; Hou Yulan et Zhang Hong (Crédits – Pékin 2022)

Une pensée

  1. Et pendant ce temps là, Pékin avance tranquillement et surement ses pions, loin devant Almaty qui semble s’embourber et faire du sur-place…

    Clairement, on voit bien ici l’expérience immense de la Chine sur la scène sportive internationale, avec une expertise énorme, gagné de leurs efforts après des candidatures olympiques, des Championnats du Monde, une Exposition Universelle… La Chine s’est s’y prendre et le fait bien, sans accro majeur… Déjà il y a un an, quand les villes d’Europe stoppaient tout les unes après les autres, personne ne remettait en cause le talent chinois. Leur seul problème (qui n’a guère changé…) semble être la pollution atmosphérique (qui reste pourtant moins catastrophique que celle à Almaty, aux statistiques alarmantes).

    Encore maintenant, dans la phase stratégie de communication, Pékin 2022 gagne des points et progresse sereinement, maintenant avec des figures sportives de haut niveau (probablement très aimé au national), ce qui va plaire à un CIO toujours en quête de valorisation de ses sportifs et athlètes olympiques. Et le tout avec une intégration encore plus adaptée du handicap et du sport paralympique…

    Certes, on est impressionné notamment quand on compare avec le seul projet Kazakh (bien moins développé), donc la concurrence est légère et facile à devancer, mais l’avancement chinois est déjà un indice clair de l’issue du vote.

    Sur presque tous les points, Pékin domine Almaty :
    L’hôtellerie, l’aménagement d’infrastructures de transports internationales, les garanties économiques et financières, juridiques et douanières, le contrôle du dopage, la sécurité globale, la télécommunication et centre de presse, la publicité et la stratégie de communication, le village olympique, l’énergie, le soutien politique et publique nationale, et même la question de l’environnement (et pourtant, on parle bien de la Chine…)…
    Le seul atout qu’avait Almaty, c’était d’avoir un projet compact à Almaty (tandis que Pékin sera plus éclaté)… mais récemment, le Kazakhstan a envisagé de se déployé aussi davantage vers Astana, qui est plus de 1000 kilomètres au nord ! Ce sera fatal si cela se faisait car même là elle perdrait un avantage notable.

    Quant à la question de l’expérience, le CIO a le choix entre une ville déjà olympique bien rodée à l’exercice (qui possède déjà quelques infrastructures de 2008), ou une ouverture à un niveau territoire, certes plein de promesses et avec quelques infrastructures d’hiver déjà en place, mais actuellement en retard (si même la communication est en retard, alors les infrastructures manquantes ne seront, elles, jamais à l’heure…). Ne parlons pas des Jeux asiatiques d’hiver, même si la dernière édition s’est tenu au Kazakhstan, la précédente était en Chine… Donc au final, ça n’apporte rien… Mais ce qui est sûr, c’est que Pékin aura dominé sa rivale asiatique du début à la fin !

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