La candidature olympique de Pékin veut prendre de l’avance sur sa rivale Almaty avant la fin de l’année et le dépôt officiel des dossiers au siège du Comité International Olympique (CIO) en janvier 2015.
En conséquence, les artisans du projet chinois ont décidé de renforcer leur communication. Cela passe notamment par un partenariat avec la société américaine spécialisée en communication et relation publique, Weber Shandwick. Mais cela passe aussi par l’arrivée de la candidature de Pékin 2022 sur les réseaux sociaux – à commencer par Facebook – ainsi que sur YouTube.
En ce début du mois de novembre, Pékin 2022 a donc lancé sa page officielle sur le célèbre réseau communautaire ainsi que sur Twitter et a également dévoilé un clip promotionnel.
Ce dernier met tout d’abord un point d’honneur à évoquer le succès de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été 2008. La jeune génération et les images des festivités de Pékin 2008 sont ainsi valorisées. La vidéo, de près de trois minutes, présente ensuite le concept olympique de Pékin 2022.
Reposant sur trois pôles – Pékin, Zhangjiakou et Yanging – le projet est illustré par des rencontres sportives et surtout, par les visuels des installations proposées pour accueillir les épreuves olympiques et paralympiques dans huit ans.
La vidéo évoque en outre l’un des grands projets annexes de la candidature – si ce n’est le grand projet – à savoir l’aménagement d’une ligne à grande vitesse entre Pékin et Zhangjiakou. De fait, le Comité de Candidature de Pékin 2022 précise les distances entre la capitale et les deux autres pôles : 20 minutes jusqu’à Yanging et 30 minutes supplémentaires jusqu’à Zhangjiakou, soit 50 minutes au maximum. Intéressant, surtout lorsque l’on sait que le temps de trajet actuel est supérieur à 4 heures !
Avec ce clip dynamique, tout à la fois ludique et rigoureux, Pékin 2022 marque indéniablement des points dans la course olympique et ce, d’autant plus en l’absence de communication de la part d’Almaty.
En effet, cette dernière ne semble pas décidée à se lancer pleinement dans la bataille. Pour exemple, son site internet qui n’est même plus actualisé depuis le début de l’été et la sélection des Villes Candidates…
Une stratégie peu compréhensible de la part de la candidature du Kazakhstan et le risque, chaque jour plus grand, de se faire durablement distancer par la candidature chinoise.
9 pensées