Le Comité International Olympique (CIO) est une puissante institution sur le plan sportif mais aussi politique et diplomatique, cultivant sur ce point une certaine neutralité et ce, en dépit de critiques récurrentes sur son inaction dans divers domaines (Droits de l’Homme en Chine et en Russie…).
Actrice des relations internationales, reconnue par l’Organisation des Nations Unies au travers de différents partenariats, l’institution suisse basée à Lausanne démontre une nouvelle fois son dynamisme et sa volonté de garantir et de promouvoir l’universalité du sport.
Ainsi, la Commission exécutive (CE) du CIO, a accordé ce mercredi, la reconnaissance provisoire au Comité Olympique du Kosovo. Elle a par ailleurs proposé la reconnaissance pleine et entière de l’instance, à l’occasion de la Session du CIO qui se déroulera début décembre à Monaco.
Comme l’a indiqué le CIO, “la Commission exécutive a relevé que le Comité Olympique du Kosovo réunissait les conditions requises pour la reconnaissance, telles que stipulées dans la Charte olympique.
Ces conditions comprennent des exigences sportives et techniques ainsi que la notion de ‘pays’ telle que définie dans la Règle 30.1 – ‘un État indépendant reconnu par la communauté internationale’.
Le Kosovo est reconnu en tant que pays par 108 des 193 États membres de l’ONU”.
Instauré en 1992 et rassemblant plus de 30 fédérations nationales dont 13 concernent des sports olympiques, le Comité Olympique du Kosovo est donc en passe de gagner ses galons de véritable organisation olympique.
Une organisation indépendante loin de toute tutelle.
Pour le CIO, la décision de la Commission exécutive a été prise “dans l’intérêt des athlètes du Kosovo et pour lever toute incertitude qu’ils pourraient ressentir.
Cela permettra de prendre part aux qualifications en vue des Jeux Olympiques de Rio 2016 et à de futures éditions des Jeux”.
Maintenant, Quid de la reconnaissance pour…la Serbie !