D’ici 2019, le site de l’actuel Stade National du Japon doit laisser place à un nouvel édifice flambant neuf de 80 000 places.
Conçu par le cabinet réputé de Zaha Hadid, le Stade Olympique de Tokyo sera un écrin sportif d’envergure, aux lignes futuristes. Il accueillera les principales rencontres de la Coupe du Monde de rugby 2019 avant d’organiser les Cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été 2020.
Mais avant cela, le stade actuel de 54 000 places doit être démantelé et le site aménagé pour recevoir la future enceinte.
Néanmoins, en raison d’irrégularités constatées dans la procédure d’appel d’offres ayant eu lieu cet été, les autorités et les gestionnaires du Stade National, ont décidé de remettre à plat le processus.
Le premier tour d’appel d’offres avait échoué compte tenu des prix élevés présentés par les différentes entreprises candidates. Le second tour avait ensuite été organisé au début de l’été. Ce troisième tour devrait donc être organisé d’ici la fin de l’année. Pour l’heure, les retards sont estimés à cinq mois, ce qui ne devrait pas impacter outre mesure l’avancement du projet.
Comme l’a récemment indiqué Hakubun Shimomura, Ministre de l’Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie, il s’agit « d’erreurs de base. C’est extrêmement regrettable et nous prenons cela très au sérieux ».
Le projet du Stade Olympique de Tokyo n’en est pas à sa première polémique. En effet, les plans initiaux présentés par Zaha Hadid furent jugés trop coûteux et trop volumineux, ce qui a contraint le cabinet d’architectes à repenser l’aménagement du site.
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