Le dernier numéro du magazine “Les Cahiers de Science & Vie”, consacré à la Grèce Antique, évoque sur quelques lignes l’influence de cette civilisation dans le domaine du sport.
Il paraissait évident d’aborder cette thématique et en particulier la création des Jeux Olympiques au VIIIe siècle. C’est ce qu’a réalisé l’auteur de cet extrait, Marie-Amélie Carpio.
On y apprend le nom des compétitions de l’époque, la création du marathon par le Baron Pierre de Coubertin ou encore l’évolution dans le temps de la nature des récompenses.
D’abord simples couronnes végétales, elles sont ensuite complétées par des sommes d’argent voire même, événement rare, par l’édification d’une statue à la gloire de l’athlète vainqueur.
“[…] Ils donnent lieu à une trêve sacrée, quoique pas toujours respectée, durant laquelle les guerres entre cités sont suspendues. Des milliers de spectateurs venus de toute la Grèce assistent aux épreuves : la course du stade ou dromos, l’épreuve reine (soit 192,27 mètres), le double stade ou diaulos, la course de fond ou dolichos (de 7 à 24 tours de stade), et l’hoplitodromos, une course en armes. Point de marathon au programme, en revanche, car l’épreuve est une invention du Baron Pierre de Coubertin.
Outre les courses à pied, les concurrents s’affrontent dans des courses de chars, à la lutte, au pancrace, au pugilat et au pentathlon, qui associe lancer du disque et du javelot, saut en longueur, course à pied et lutte.
[…] Pour prix de leurs efforts, les vainqueurs reçoivent une couronne de feuilles d’olivier, de laurier, de pin ou de céleri, selon les Jeux. A partir du Ve siècle, des gains en argent et une place à vie au théâtre viennent compléter la récompense. Les cités honorent aussi parfois leurs glorieux sportifs d’une statue. Les plus célèbres sont de vraies stars, à l’image d’un Milon de Crotone, le sportif le plus décoré de l’Antiquité, que ses contemporains comparaient à Hercule et qui inspira nombre de légendes autour de sa personne”.