Après les Jeux Olympiques de Sotchi et les performances des athlètes norvégiens, les partisans de la candidature olympique d’Oslo auraient pu s’attendre à un regain d’intérêt et d’enthousiasme à l’égard du projet porté par la capitale.
Il n’en est rien comme en témoigne un récent sondage réalisé par l’institut InFact et publié cette semaine par le quotidien « Verdens Gang ».
Ainsi, 56% des sondés se déclarent opposés à la candidature du pays, contre 32,6% qui se montrent favorables.
Malgré une très forte opposition dans le Nord de la Norvège (77,8%), les citoyens d’Oslo déclarent leur flamme aux Jeux 2022 à hauteur de 48% contre 42,6%. Cette dernière orientation est une première depuis le résultat du référendum organisé en septembre 2013.
Le précédent sondage de l’institut InFact mentionnait une opposition nationale de 55,9% et une adhésion de seulement 34,5%.
Les chiffres publiés cette semaine illustrent donc un accroissement de l’opposition, ce qui est susceptible de peser sur la décision à venir des autorités politiques concernant l’octroi ou non des garanties financières.
C’est certain que cela va peser sur la décision des politiques. La date du 14 mars se rapproche et les Norvégiens ne veulent tout simplement pas des Jeux chez eux. Le mieux à faire serait sans doute de renoncer. Oslo risque de traîner ce manque de soutien populaire comme un boulet.
Hélas, c’est bien la fin. Mais le plus grave dans toute cette histoire était le boulevard quasi certain qu’avait Oslo sur les autres candidatures. Mais tout ceci pourrait jouer en leur défaveurs lors d’une future candidature post 2022, le CIO à la mémoire tenace et sait être rancunier.
Lviv et Oslo out, ne restent que Beijing. Almaty et Cracovie. C’est désormais la Chine qui a un boulevard devant elle.