JO 2022 : Stockholm essaye de convaincre le gouvernement suédois

Candidate à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver, Stockholm espère pouvoir compter sur l’adhésion des autorités suédoises avant de pouvoir confirmer son projet auprès du Comité International Olympique (CIO).

S’appuyant sur son expérience olympique – hôte des Jeux en 1912 -, la capitale de la Suède mise également sur un projet économe et durable.

Stefan Lindeberg

Ainsi, face aux hésitations constantes du gouvernement, le Président du Comité Olympique de Suède (SOK), Stefan Lindeberg, a tenu à rappeler que nous « avons un projet raisonnable pour les finances publiques.

Celui-ci semble tout à fait réaliste même si nous devons en affiner les contours ».

Mais Stefan Lindeberg souligne également la persévérance suédoise, avec sept candidatures infructueuses depuis les derniers Jeux organisés en Suède en 1912 et dont le Stade Olympique de Stockholm demeure un héritage majeur.

Il appuie aussi son argumentaire sur le fait que l’échéance 2022 représente une occasion unique pour l’Europe :

« Lorsque nous regardons les précédentes élections olympiques, on se rend compte que nous avons en ce moment une fenêtre idéale.

Nous avons plusieurs éditions des JO qui se dérouleront en Asie*, ce qui permet probablement à l’Europe d’avoir une occasion pour 2022.

Il n’est pas certain que cette position soit la même pour 2026. Nous pouvons avoir une opportunité qui ne se renouvellera peut être pas à l’avenir ».

* Jeux Olympiques d’hiver 2018 à PyeongChang (Corée du Sud) et Jeux Olympiques d’été 2020 à Tokyo (Japon)
Illustration : Crédits – Pontus Lundahl / TT

3 pensées

  1. Il est certain que la Suède a une opportunité majeure pour 2022. Sa seule véritable rivale est Oslo pour ce qui est de l’Europe. Beijing et Almaty vont pâtir des désignations de PyoengChang et de Tokyo. Quant à Cracovie et Lviv, ce ne sera certainement pas pour cette fois-là.

    Espérons que le gouvernement suédois, bien tiède jusqu’à présent, se laissera convaincre du bien fondé d’aller de l’avant. Mais les échecs à répétition par le passé n’aident pas. Le dernier étant celui d’Östersund pour 2002.

    Si Stockholm renoncait, il n’y aurait pas besoin de tenir d’élection, tant Oslo apparaîtrait comme le seul choix possible.

    Le CIO a tout intérêt à voir s’affronter les deux capitales nordiques.

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