Demain, les citoyens de Munich (Allemagne) et des territoires associés à la candidature bavaroise seront appelés aux urnes dans le cadre du référendum relatif au projet olympique.
Après l’échec de la candidature pour les JO d’hiver 2018, cette nouvelle tentative pourrait constituer une formidable force et un atout non négligeable pour Munich.
Face à cette possibilité, la principale concurrente – qui n’est autre que la ville d’Oslo (Norvège) – attend les résultats du référendum avec sérénité.
Deux mois après avoir affronté avec succès le jugement populaire, Oslo 2022 est aujourd’hui pleinement concentré sur le prochain objectif, à savoir la rédaction et la présentation du dossier de requérance d’ici au 14 mars 2014.
Comme l’a indiqué Eli Grimsby, directrice du Comité de candidature norvégien, “nous avons travaillé avec sérieux pour s’assurer que nos plans puissent être compétitifs.
Notre concept urbain, très compact, met l’accent sur le développement durable et l’héritage des sites. Nous avons ce qu’il faut pour être parmi les meilleurs candidats.
En outre, le fort intérêt des Norvégiens pour les sports d’hiver pourrait avoir une répercussion sur la suite du processus.
Enfin, nous voyons avec enthousiasme la réutilisation des sites de Lillehammer pour les compétitions alpines, car pour beaucoup, les Jeux d’hiver 1994 demeurent un très bon souvenir”.
S’appuyant sur l’héritage important de Lillehammer 1994, les promoteurs de la candidature d’Oslo souhaitent également profiter de l’événement olympique pour revitaliser certains quartiers de la ville actuellement à l’abandon du point de vue industriel notamment.
De son côté, Hallstein Bjercke, Commissaire à la Culture et à l’Industrie, a rappelé que “quel que soit le résultat du référendum en Bavière, Oslo devra faire face à une forte concurrence internationale.
Nous devons montrer notre meilleur niveau et notre unité pour devenir la Ville Hôte des Jeux Olympiques d’hiver de 2022″.
En septembre dernier, le Président de la Fédération Internationale de Ski, Gianfranco Kasper, avait estimé que le dossier d’Oslo “serait le plus fort” dans l’optique d’obtenir l’organisation des Jeux.
Un soutien implicite qui peut s’avérer décisif le moment venu.
The Oslo campaign had to spend millions in PR-campaigning, still only securing a slight majority in the local referendum. On a national level, the majority of Norwegians oppose an Olympic bid. Which is one of many good reasons the Norwegian parliament is unlikely to grant the state guarantee IOC requires. So Oslo will probably, and hopefully, never be a real contender for the 2022 winter Olympics.
The promotional campaign Oslo2022 was intense until the end as supporters of the bid were not sure of getting the most votes for “Yes”.
Today, a new stage and as you say, there is no guarantee the support of Parliament to be, however, a key element for the future!