JO 2022 : Pékin se lance sur la glace olympique

A moins d’une semaine de la clôture des candidatures, Pékin (Chine) a décidé de présenter sa candidature pour l’organisation des JO d’hiver de 2022.

Après le succès des Jeux d’été 2008, la capitale chinoise tente donc l’obtention des Jeux d’hiver en s’associant à la ville de Zhangjiakou située à 200 kilomètres. L’information ne fait que confirmer des rumeurs persistantes depuis décembre 2012.

Pékin accueillerait les épreuves de glace et les Cérémonies Olympiques, tandis que Zhangjiakou organiserait les épreuves de ski alpin.

Afin de désenclaver la région, le pouvoir chinois prévoit d’ores et déjà l’aménagement d’un train express dont les travaux pourraient débuter dès la fin de l’année. Concernant la construction des sites, la Chine devra porter son effort sur le territoire de Zhangjiakou tout en pensant à la reconversion des installations de Pékin 2008.

Nid d'Oiseau - Pékin

Néanmoins, malgré l’objectif ambitieux affiché des autorités sportives et politiques, Pékin n’a quasiment aucune chance de décrocher les Jeux d’hiver si l’on considère la règle tacite de rotation des continents.

La proximité des Jeux d’été de Pékin 2008 ainsi que l’attribution récente des Jeux d’été 2020 à Tokyo (Japon) et d’hiver 2018 à PyeangChang (Corée du Sud) place en effet le continent asiatique sur la touche pour les éditions à venir.

La Chine n’en est pas à son coup d’essai et avait déjà tenté l’expérience des JO d’hiver par le passé.

Ainsi, la ville de Harbin avait présenté un dossier de requérance pour les Jeux de 2010 mais n’avait finalement pas été retenue dans la “short list” finale alors composée de Vancouver (Canada), Sotchi (Russie) et PyeangChang (Corée du Sud).

Mais une défaite pour l’édition 2022 pourrait toutefois valider la stratégie chinoise pour 2026 voire 2030.

Surtout, après atteint les sommets du classement des médailles pour les Jeux d’été, la puissance chinoise cherche sans nul doute à s’affirmer comme une nouvelle place forte des sports d’hiver. Le chemin est encore long mais l’expérience du passé montre bien que rien n’est impossible.

Illustration : Crédits – Anthony Perrin / L’Internaute