Ce samedi, le Comité International Olympique (CIO) aura à choisir la Ville Organisatrice des JO 2020, entre Istanbul, Tokyo et Madrid.
Aucune ville ne semble véritablement faire la course en tête malgré un statut de favori adossé à la capitale japonaise. Mais la remontée en flèche de sa rivale espagnole pourrait totalement relancer la fin de partie. Il ne faut pas non plus exclure une possible surprise venant de Turquie.
D’ailleurs, pour Patrick Clastres, historien, chercheur au Centre d’Histoire de Sciences Po et auteur de l’ouvrage “Jeux Olympiques, un siècle de passions”, le CIO aurait tout intérêt à désigner la “Perle du Bosphore”.
Comme il le rappelle dans une interview au quotidien “Libération”, “on a longtemps reproché au CIO son penchant très occidental dans l’attribution des JO, contrairement à la Fédération Internationale de Football avec le Mondial.
Le CIO aurait tout intérêt à choisir Istanbul.
Le Japon a déjà organisé des Jeux d’été et d’hiver, l’Espagne a eu les JO de Barcelone et l’Europe a toujours été l’enfant gâté du CIO.
En terme d’image, l’attribution des Jeux à la Turquie, pays sur deux continents, musulman… permettrait à l’institution de se débarrasser de sa réputation d’occidentalisme, à moindre coût car la Turquie a sans doute les moyens d’organiser les JO. Même s’ils risquent de coûter très cher. On l’a vu pour la Grèce”.