Le “naming” gagnera-t-il le Parc des Princes ?

Pratique répandue aux États-Unis et plus globalement dans les pays anglo-saxons, le “naming” demeure marginal en France.

Consistant à apposer le nom d’une société privée à un équipement sportif, le “naming” permet aux clubs sportifs d’acquérir des ressources financières non-négligeables, ce qui facilite d’autant plus, le remboursement des frais liés à la construction et à la gestion de l’infrastructure.

Ainsi, pour la Park&Suites Arena de Montpellier, et selon les modalités prévues à la signature de la convention en 2011, pour une “durée de douze ans et demi, du 1er juillet 2011 au 31 décembre 2023, Park&Suites versera à Enjoy Montpellier, une contribution financière annuelle moyenne de 750 000 euros (loge incluse) et devient actionnaire d’Enjoy Montpellier à hauteur de 500 000 euros”.

Au niveau du football, Le Mans a été précurseur en la matière, en renommant son stade MMArena, du nom de la célèbre assurance. Dans les prochains mois, Nice inaugurera son Allianz Arena, stade de 35 000 places.

Des pistes sont également évoquées pour le Grand Stade de Lille (Carrefour…) ainsi que pour le futur Stade des Lumières à Lyon ou encore le nouveau Stade Vélodrome de Marseille.

Le stade de la capitale pourrait lui aussi être renommé. Selon une information publiée par la chaîne LCI et reprise par Europe 1, le Parc des Princes serait en effet sur la voie du “naming”.

Ainsi, “la banque qatarie Qatar National Bank (QNB) souhaiterait apposer son nom sur le maillot du PSG mais aussi sur le Parc des Princes”.

Après le projet de démolition-reconstruction de l’enceinte parisienne par les propriétaires du club, il n’est pas certain que ce nouveau projet soit approuvé tant par la Ville de Paris que par les supporteurs du club.

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