La Grèce, par la voix de son Premier Ministre, Antonis Samaras, a apporté son soutien officiel à la candidature de la Turquie pour l’organisation des Jeux Olympiques d’été de 2020.
Au cours d’une réunion ayant abouti à la signature d’un plan de coopération entre les deux pays, le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue grec ont fait savoir que la coopération entre les deux pays viser à “étudier les moyens d’accroitre les avantages que procurent les Jeux Olympiques pour les deux pays ainsi que pour la région des Balkans et de la Mer Noire”.
La coopération entre Athènes et Istanbul, doit également permettre un échange stratégique quant aux “aspects techniques liés à l’organisation des Jeux d’été de 2020”.
Hôte des JO 2004, Athènes avait organisé des festivités de qualité, dans un contexte international particulièrement tendu, trois ans après les attentats du World Trade Center de New York.
Néanmoins, la mauvaise préparation des autorités grecques (nombreux retards dans l’aménagement des infrastructures…) ainsi que l’absence d’un plan de développement des sites après les Jeux, ont conduit la Grèce dans une impasse.
Environ 70% des installations olympiques sont dans une situation d’abandon et de délabrement. L’importance des coûts d’entretien – plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année depuis la clôture des JO – a forcé les pouvoirs publics à vendre certains sites. Mais les transactions s’avèrent délicates au regard du contexte économique actuel, en particulier en Grèce.
De l’aveu même de Jacques Rogge, Président du Comité International Olympique, la facture des Jeux d’Athènes – plus de 13 milliards d’euros – a contribué à alourdir la dette du pays à hauteur de 2 à 3%.