Roland Garros : Le “French Open” entre tradition et modernité

Voici quelques mois, j’avais exprimé mes réserves et mes doutes quant au maintien, après 2016, du tournoi de Roland Garros, sur le site historique de la Porte d’Auteuil.

J’avais à ce moment là, affiché mon soutien aux projets de Marne-La-Vallée et Gonesse, visant à une délocalisation pure et simple du “French Open” en banlieue parisienne, afin de lui permettre d’acquérir une surface comparable aux trois autres tournois du Grand Chelem, avec près de 35 hectares.

Toutefois, lorsque l’on regarde la beauté et la qualité du site parisien, on ne peut qu’approuver la décision prise en Février dernier par la Fédération Française de Tennis (FFT) de maintenir le site, de le rénover et de l’agrandir. Alors certes, il demeurera la plus petite des quatre enceintes du Grand Chelem (13,5 hectares au lieu des 8,5 actuels) mais il conservera sans nul doute ce “cachet” qui fait sa spécificité sur le circuit mondial et qui en fait, selon moi, le plus beau des tournois de tennis.

Cette spécificité, elle tient bien sûr au site en lui-même, mythique, depuis les succès des “Mousquetaires”. Elle tient aussi à Paris, puisque le tournoi se déroule depuis l’aube des années 1930, Porte d’Auteuil, dans le XVIe arrondissement de la capitale. Aucun autre des quatre “grands” ne se déroule dans une ville intramuros.

Face au gigantisme ambiant, Roland Garros affiche sa tradition et son Histoire, deux éléments appréciés des joueurs mais aussi des spectateurs qui, cette année encore, ont été particulièrement nombreux à suivre les différents matchs, des qualifications aux finales et notamment la demie-finale d’anthologie entre Djokovic et Federer, l’élève et le maître !

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