Une semaine après la visite d’une délégation du Queensland (Australie) au siège du Comité International Olympique (CIO) à Lausanne (Suisse), les autorités locales ont précisé le calendrier qui conduira à une prise de décision quant au dépôt ou non d’une candidature à l’organisation des Jeux de 2032.
Alors que le Président du CIO s’est montré élogieux quant à la proposition actuelle portée par le Queensland – avec la mobilisation de territoires au-delà de la seule ville de Brisbane – la Première Ministre de l’État a ainsi rappelé les objectifs fixés dans le cadre des travaux du Groupe de Travail instauré cet été.

Pour Annastacia Palaszczuk, la poursuite de l’ambition olympique et paralympique du Queensland dépendra des conclusions de l’étude menée par ledit Groupe, des conclusions qui devraient intervenir d’ici le mois de décembre 2019.
A cette échéance, avec les résultats de l’étude, qui complétera d’ailleurs une précédente étude réalisée par le Conseil des Maires du Queensland (SEQ), les autorités locales feront alors connaître leur position officielle sur le devenir du projet pour les Jeux d’été de 2032.
A l’aune des discussions engagées la semaine passée avec le CIO et après les retours qu’elle a sans nul doute obtenu de la visite de la délégation australienne à Paris, la Première Ministre du Queensland espère qu’un projet pour les Jeux sera de nature à laisser un héritage certain, dans les secteurs-clés de l’emploi et de l’économie régionale.
Comme elle l’a souligné, dans des propos cités par le Brisbane Times, Annastacia Palaszczuk estime ainsi que :
Si les Jeux n’offrent pas de réel bénéfices pour cet État, alors bien sûr, nous n’irons pas plus loin.
Il ne s’agit pas seulement de deux semaines de compétitions sportives. Il s’agit aussi d’accélérer des décennies d’investissement en faveur de l’emploi.

Les mois qui viennent permettront en tout cas d’affiner la proposition de candidature, avec notamment des précisions concernant le projet relatif au Stade Olympique.
Une rénovation d’ampleur du Brisbane Cricket Ground (42 000 places) est une piste de réflexion, tout comme l’aménagement d’une structure nouvelle disposant d’au moins 60 000 sièges le temps des Jeux.
Quoiqu’il en soit, l’idée de s’appuyer sur un stade d’envergure comme ce fut le cas pour les Jeux de Sydney 2000 n’est pas à l’ordre du jour. Le temps et les réformes olympiques sont passés par là, et il n’est donc plus envisageable, ni pertinent de concevoir une enceinte capable d’accueillir jusqu’à 115 000 spectateurs.
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