Quelques jours après la mise à l’écart de la Présidente élue du Brésil, Dilma Rousseff, les autorités fédérales ont tenu à rassurer le Comité International Olympique (CIO) et ce, à 80 jours de la Cérémonie d’ouverture des Jeux de Rio 2016.
Ainsi, comme l’a précisé le nouveau Ministre des Sports, Leonardo Picciani, le Président Michel Temer s’est entretenu avec le Président de l’institution olympique.
« Ce fut une conversation très positive, au cours de laquelle le Président Michel Temer a réaffirmé toutes les garanties présentées par les autorités brésiliennes pour l’organisation des JO.
Nous sommes convaincus de la réussite des Jeux. Il y a encore des choses à régler, mais le calendrier est sous contrôle » a notamment affirmé celui qui occupait jusqu’alors un mandat de député de l’État de Rio.
La mise au point du Palais Présidentiel, qui ne devrait pas balayer toutes les craintes, intervient au moment où le Brésil connaît une situation politico-économique sans précédent depuis la fin de la dictature militaire.
Sur le plan des chantiers urbains, la situation n’est pas aussi alarmante même si des retards persistent encore, en particulier au niveau de la modernisation des transports. Concernant les sites olympiques et paralympiques, les défis demeurent là aussi bien présents, entre accélération des travaux et organisation des épreuves-tests.
Aujourd’hui, Rio 2016 est à un tournant décisif. Les semaines qui viennent seront en effet déterminantes pour assurer ou non la réussite des Jeux, les premiers qui auront lieu sur le sol Sud-Américain.
En avril dernier, la Présidente de la Commission de Coordination des Jeux de Rio 2016 s’était montrée confiante dans la capacité des organisateurs brésiliens à remplir les objectifs fixés.
« Malgré la complexité du contexte politique et économique, nous sommes persuadés que le Brésil et les Brésiliens sont sur la bonne voie pour livrer des Jeux Olympiques réussis qui laisseront un héritage exceptionnel » avait alors déclaré Nawal El Moutawakel.
Michel Temer rassure le CIO mais ne convainc pas et inquiète les Brésiliens. N’a t-on pas laissé entrer les loups dans la bergerie avec la mise à l’écart de Dilma Rousseff? Beaucoup de critiques se font sur le gouvernement Temer