JO 2024 / Interview : « Qui profite vraiment des Jeux ? » (Dennis Pauschinger)

Moins de trois semaines avant le référendum du 29 novembre 2015, la campagne de la candidature olympique et paralympique de Hambourg (Allemagne) s’accélère. Les partisans et les opposants à la candidature s’affrontent ouvertement sur les réseaux sociaux mais également sur le terrain.

Au milieu des débats, Dennis Pauschinger a accepté de répondre aux questions de « Sport & Société ».

Actuellement engagé dans le programme Erasmus+, Dennis Pauschinger est par ailleurs étudiant-chercheur en Doctorate in Cultural and Global Criminology (DCGC) et développe sa Thèse autour de la thématique des modèles globaux de sécurité dans le cadre des grands événements.

(Crédits - Dennis Pauschinger / Sport & Société)
(Crédits – Dennis Pauschinger / Sport & Société)

– Le 29 novembre, un référendum se déroulera à Hambourg et à Kiel. Walther Tröger, membre honoraire du Comité International Olympique (CIO), a fixé un objectif de 60% en faveur du « Oui » à la candidature.

Si le résultat démontre un taux moins élevé, quels enseignements pourrons-nous en tirer selon vous ?

Après l’effort massif de la campagne des pro-JO au cours des dernières semaines, je pense qu’un résultat inférieur à 60% serait une défaite.

Toute la ville est aujourd’hui au cœur d’une campagne émotionnelle mais avec un manque important en ce qui concerne la présentation technique. Le soutien d’un large éventail de supermarchés, de banques, du système des transport public et de différentes entreprises a conduit à une omniprésence de la campagne en faveur du « Oui ».

En outre, les hommes politiques préfèrent continuer de faire une campagne émotionnelle à Hambourg, en évitant de parler des nombreux risques que peuvent représenter les Jeux Olympiques, et en présentant l’événement comme la chance unique pour le développement de la ville.

Ceux qui posent des questions essentielles sont présentés comme des personnes qui craignent de prendre des risques et qui sont opposées au développement et à l’avenir de la ville. Les promoteurs de la candidature ont même relié la question des réfugiés à la candidature olympique, en affirmant que les Jeux Olympiques serait un symbole d’espoir.

Je ne vois pas les Jeux comme un symbole d’espoir. J’ai mené des recherches à Rio de Janeiro (Brésil), hôte des prochains Jeux Olympiques. Si vous interrogez les personnes qui ont été expulsées et les nombreux agents en charge de la sécurité, sachez qu’ils ne voient pas les Jeux Olympiques comme un symbole d’espoir. En fait, les JO sont fortement associés à la corruption, aux pertes financières, à une régénération négative et à un mauvais et gigantesque développement urbain.

Comment cela peut-il être un symbole d’espoir ? Parce que les gens du monde entier viennent se réunir ensemble ? Nous pouvons organiser un événement similaire, mais sans le modèle olympique dans sa forme actuelle et sans les effets négatifs accablants.

Hambourg présente son offre avec des mots creux, tels que la durabilité, la transparence, la neutralité climatique et la réflexion financière. Cependant, cela ressemble à du vieux vin dans de nouvelles bouteilles.

Visuel du quartier portuaire de Kleiner Grasbrook (Crédits - Hambourg 2024 / Visualisierungen HH Vision, Luftbilder Matthias Friedel)
Visuel du quartier portuaire de Kleiner Grasbrook (Crédits – Hambourg 2024 / Visualisierungen HH Vision, Luftbilder Matthias Friedel)

– Que pensez-vous du concept développé par Hambourg 2024, à savoir un Parc Olympique aménagé sur l’actuel site industriel et portuaire de Kleiner Grasbrook ?

Je pense que ce plan est totalement déconnecté du sport. Il s’agit purement d’un projet de développement urbain.

Néanmoins, la ville promet que le sport amateur profitera de la candidature. Fait intéressant, il semble que les autorités disent en substance aux associations sportives : « Si vous ne soutenez pas les JO, vous continuerez à exercer dans de vieilles salles ».

Comme je l’ai mentionné précédemment, Hambourg fait de la candidature la chance unique de la ville pour devenir meilleure et plus grande. De fait, cela revient à dire que sans les Jeux Olympiques, nous ne pourrons être en mesure de développer Hambourg.

Le projet de construction sur Kleiner Grasbrook ne peut être compris sans savoir que les autorités de Hambourg veulent régénérer ce site depuis un certain temps. Ils veulent connecter la zone Sud de Hambourg avec le reste de la ville.

Je pense que nous ne devons pas nous engager dans les Jeux Olympiques pour une telle entreprise.

La ville voit les Jeux comme un catalyseur pour ses plans de rénovation urbaine prévus de longue date. La Cité Olympique deviendra – comme le Hafen City à proximité – un projet de logements pour l’élite. Toutefois, ce n’est pas ce genre de logements dont nous avons besoin.

Bien que la législation prévoit un tiers de logements sociaux dans toute nouvelle construction, ces logements seront loués aux prix du marché après une période blanche de 15 ans. Et alors, qui vivra sur Kleiner Grasbrook ? Et plus encore, qu’adviendra-t-il des personnes qui vivent dans les quartiers défavorisés comme Veddel et Wilhelmsburg près de Kleiner Grasbrook ? Le contrôle des loyers pour les logements sociaux expire avant 2024. Seront-ils toujours là après ? Les hommes politiques n’en parlent pas.

Hambourg présente son projet olympique comme un concept humble et nouveau. En réalité, il n’est qu’une illustration du gigantisme dans sa forme la plus pure.

– Avec les Jeux, Hambourg propose de repenser cette île. Cela représente-t-il un tournant, une mutation dans la vocation industrielle et portuaire de la ville ? Cela est-il le début d’une désindustrialisation de Hambourg ?

Je ne le pense pas. Le port est toujours et restera très important pour la ville. Il s’agit de l’un des plus grands ports d’Europe.

Cependant, la ville prévoit d’intervenir dans le secteur portuaire. Mais par contraste, l’industrie portuaire ne plaît pas du tout. Cela pourrait jouer un rôle important dans les derniers jours avant le référendum.

– L’aménagement du Parc Olympique entraînera par conséquent le déménagement et le démantèlement des installations actuellement présentes sur le site.

A combien peut-on chiffrer cette opération, indépendamment des constructions prévues dans le cadre des Jeux ?

Ceci est la grande question à laquelle nous ne pouvons pas répondre pour l’instant, pas même les autorités de Hambourg.

Le problème réside dans le fait que les opérations pour les Jeux sont actuellement estimées à 11,2 milliards d’euros. Cependant, nous ne savons pas combien coûtera la relocalisation de l’industrie portuaire. La seule chose que nous savons, c’est que les grands projets de construction, tels que les Jeux Olympiques, ont toujours dépassé le budget initial. Souvent avec des coûts cachés d’ailleurs.

Le plan financier publié le 08 octobre dernier contient des données qui changeront sûrement jusqu’en 2024, surtout lorsque l’on constate que de nombreuses opérations sont absolument sous-estimées, à l’instar de la sécurité (461 millions d’euros).

Les promoteurs de la candidature estiment aujourd’hui que sur 11,2 milliards d’euros de dépenses, il y aura des revenus de l’ordre de 3,8 milliards d’euros. Les contribuables devront donc payer encore 7,4 milliards d’euros, mais le Maire de la ville a déclaré qu’il ne prendrait pas plus de 1,2 milliard d’euros. Quant aux premières déclarations du Gouvernement Fédéral, elles affichent un scepticisme pour financer le reste, autrement dit, 6,2 milliards d’euros.

Nous ne connaîtrons l’engagement du Gouvernement Fédéral qu’après le référendum.

En fait, ils veulent que les citoyens autorisent la candidature, peu importe les coûts. Récemment, l’économiste Andrew Zimberlist a affirmé : « Si vous voulez prévenir des dommages pour votre ville, évitez de déposer une candidature pour les Jeux Olympiques ».

– Hambourg veut s’inspirer des Jeux de Barcelone et de Londres.

Quelle est la ville qui a le plus profité des Jeux au cours des dernières années pour se transformer et se régénérer ?

C’est une question difficile, parce que je ne pense pas que nous puissions répondre aussi aisément. Je pense que nous devons nous demander, qui a profité des Jeux au sein de ces villes.

Vous avez raison, Hambourg parle constamment du célèbre modèle de Barcelone et aussi de Londres. Mais les autorités de Hambourg vantent à plusieurs reprises ces deux exemples comme des villes qui ont uniquement profité positivement des Jeux.

Sans aucun doute, Barcelone a gagné une publicité mondiale grâce aux JO 1992. La ville a construit une plage et plusieurs autres infrastructures. Cependant, regardez la ville aujourd’hui.

Les gens qui y vivent n’apprécient pas l’invasion massive de touristes. Il y a tout simplement trop de monde. Nous devons également faire le constat de ce qui s’est produit durant les préparatifs des Jeux : il y a eu de nombreuses expulsions et aujourd’hui, les loyers ont grimpé en flèche dans Barcelone. C’est un problème.

Londres est un très bon exemple pour démontrer qui a profité des Jeux. Certes, les entreprises de construction. Néanmoins, si nous changeons notre regard, nous pourrions trouver de nombreuses personnes dans le district de Newham qui pensent différemment.

La ville de Londres a dit que grâce aux Jeux, les investisseurs iraient à l’Est de la capitale britannique afin de proposer quelque chose à la population. Mais ce qui est arrivé, ce sont les expulsions massives et la construction d’un centre commercial à Stratford avec un nombre important de grandes chaînes de prêt-à-porter et de produits alimentaires. Les touristes « olympiques » ont été acheminés jusqu’au centre commercial. Mais ont-ils eu l’occasion de visiter les petits commerces locaux de Newham ?

Par ailleurs, Londres a été l’une des éditions olympiques les plus militarisées, où l’espace public a été privatisé et où la sécurité était omniprésente sur les sites des Jeux.

Je crois en outre que le souhait de transformer le Royaume-Uni en une nation première du sport amateur n’a pas rempli ses objectifs. Je crois qu’il faut être très prudent si vous souhaitez utiliser Londres comme un bon exemple. Demandez toujours : Londres 2012 a profité à qui ?

En fin de compte, nous devons nous poser la même question à Hambourg et dans les quatre autres Villes Candidates : les Jeux Olympiques sont bons pour qui ? Qui en profite vraiment ?

Le Président du CIO, Thomas Bach, et la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff (Crédits – Rio 2016 / Roberto Stuckert Filho / PR)
Le Président du CIO, Thomas Bach, et la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff (Crédits – Rio 2016 / Roberto Stuckert Filho / PR)

– La politique est intrinsèquement liée à la mise en œuvre des Jeux.

L’actuelle crise au Brésil peut-elle avoir des répercussions quant à l’organisation de l’événement à l’été 2016 ?

Le Brésil est un bon exemple en ce qui concerne le lien entre la politique et le sport. Cependant, ceci est un constat global et non une caractéristique propre au Brésil.

Il est drôle de constater comment le sport prétend ne pas vouloir servir les intérêts pour des messages politiques – interdisant même toute référence lors des compétitions – mais en même temps, il s’agit d’un acteur politique très important.

Je ne pense pas que les Jeux Olympiques 2016 soient en danger à cause des récents scandales de corruption. La politique brésilienne est en permanence accompagnée de corruption. Néanmoins, il sera intéressant de voir la situation de la politique brésilienne en 2016. Espérons que le pays ne sera pas tombé dans plus de chaos qu’il ne l’est aujourd’hui.

Le cycle des grands événements au Brésil démontre puissamment comment les JO et la Coupe du Monde de la FIFA ne sont pas un vecteur de transformation comme les organisateurs aiment pourtant à le dire. Au lieu de cela, les grands événements intensifient les conflits sociaux préexistants.

– Parmi les cinq Villes Candidates pour 2024, laquelle présente selon vous le meilleur profil en matière d’héritage potentiel pour le sport et pour les générations à venir ?

Vous savez, le problème est là. L’héritage est quelque chose que le Comité International Olympique (CIO) a inventé pour faire appel à des offres attrayantes et convaincre un large public que l’organisation des Jeux peut apporter un changement et un « héritage » à tout le monde. Il connecte le sport à beaucoup d’autres notions comme le développement urbain.

Cependant, j’ai des difficultés à voir comment les Jeux Olympiques ont apporté un réel changement pour les générations futures. Principalement au Brésil, où les méga-événements sont associés à autant de violations des droits humains, à la corruption et aux programmes d’infrastructures urbaines plutôt douteux qui ne bénéficient pas au meilleur de la ville.

Les Jeux Olympiques sont conçus pour servir les sports d’élite, et les sports d’élite ne profitent qu’à peu de personnes. L’héritage pour les générations futures serait de dépenser l’argent du contribuable ailleurs et pas dans une infrastructure qui est avant toute chose construite pour un méga-événement et qui n’apporte pas de réelles améliorations pour les générations futures.

– Quel regard portez-vous sur la candidature de Paris 2024 ?

J’ai jeté un coup d’œil sur la candidature de Paris et, je dois dire, je suis un peu étonné de savoir pourquoi Paris veut accueillir les Jeux Olympiques et dépenser autant d’argent sur l’événement.

Paris a tellement de problèmes graves, principalement dans ses banlieues. Récemment, Paris a annoncé la construction de son Village Olympique en Seine-Saint-Denis. Je pense que les citoyens de Paris ont besoin de jeter un œil attentif sur le projet.

Comme je le disais, les Jeux Olympiques intensifient les conflits sociaux préexistants et je ne suis pas sûr que la France soit en mesure d’ignorer les énormes problèmes d’intégration. C’est ce qui est en jeu dans les banlieues. Les gens sentent qu’ils ne font pas partie de la société au sens large, n’est-ce pas ? La jeunesse a réalisé que la mobilité sociale n’est pas vraiment possible ou du mois, est très difficile, quand vous êtes dans la périphéries et au sein de familles pauvres.

Dès lors, pourquoi ne pas prendre cet argent olympique et investir dans une réelle réforme scolaire pour briser le système scolaire qui divise aujourd’hui ? Maintenant, dire que vous voulez faire quelque chose pour améliorer la situation en Seine-Saint-Denis parce que vous construirez le Village Olympique relève du pur cynisme.

Le CIO a adopté un ambitieux programme sous le titre « Agenda 2020 ».

Selon vous, quels défis doivent relever aujourd’hui le CIO et les institutions sportives mondiales pour plus de transparence et de crédibilité ?

Il y a deux semaines, il y avait la Conférence « Play the Game » à Aarhus (Danemark). Ce fut une véritable rencontre entre les pointures du journalisme critique, des scientifiques et des sympathisants d’ONG.

« Play the Game » est ancrée dans la tradition de dialogue entre les critiques et les acteurs de la gouvernance du sport et d’autres organisations importantes, dont l’UNESCO, l’ONU ou encore Amnesty International et Terre des Hommes.

Depuis quelques années, « Play the Game » a gagné en importance, de telle sorte que les principaux organes de gouvernance du sport envoient désormais leurs représentants sur place. Cette année, certains candidats à la présidence de la FIFA et des personnalités du CIO et de l’ISF (Fédération Internationale du Sport Scolaire) étaient notamment présents.

Malheureusement, nous n’avons pas pu avoir d’informations sur la réelle motivation des Fédérations sportives à chercher véritablement un changement. En regardant l’Agenda 2020, il n’y a pas beaucoup plus que des revendications. L’Agenda 2020 a étendu le processus d’appel d’offres. Un regard critique sur les Principes du Contrat de Ville-Hôte permet de comprendre en quoi le CIO est encore loin d’un véritable changement. Les éléments-clés restent les mêmes : la ville paie pour la plupart des dépenses et est responsable de tout. Fait intéressant : les droits humains ne jouent aucun rôle dans les Principes du Contrat de Ville-Hôte.

Peu importe les récents scandales sportifs, la prétendue corruption de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne, le scandale de corruption et de dopage au sein de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF) dans le cadre des JO 2012, la gouvernance de la FIFA ou du CIO. Tout cela conduit toujours à un même problème : l’autonomie du sport.

Il y a toujours des Commissions d’éthique internes qui tentent de clarifier les scandales. Il devrait y avoir des Commissions externes et des audiences publiques. Les principaux organes de gouvernance du sport ont perdu toute leur crédibilité.

Si ces organes veulent restaurer leur crédibilité, ils doivent s’ouvrir à des Comités externes pour réformer et changer leur modèle de gouvernance et ce, afin que le public ne soit pas le seul payeur de la fête et qu’il ne se réveille pas tous les matins avec des maux de tête pendant de nombreuses années.

Diplômé en Sociologie, Dennis Pauschinger a étudié les Sciences Sociales à Hambourg et à São Paulo. Désormais, il développe sa Thèse sous la tutelle des Universités de Kent (Royaume-Uni) et de Hambourg. Il est par ailleurs l’un des auteurs d’un document critique signé par 16 professeurs de l’Université de Hambourg, et portant un point de vue sur l’implication des autorités et sur la gestion de la candidature olympique : www.olympiakritik-aus-der-wissenschaft.de
Dennis Pauschinger s’est spécialisé dans l’étude de la sécurité autour des grands événements, notamment des Coupes du Monde de la FIFA et des Jeux Olympiques. Il s’est ainsi penché sur la mise en œuvre du programme de sécurité de la Coupe du Monde de football 2014 au Brésil et des Jeux de Rio 2016 et a effectué en ce sens un travail de terrain durant sept mois, avant, pendant et après le Mondial, tout en accompagnant les forces de sécurité locales et en interviewant plusieurs responsables des autorités régionales.
Dennis Pauschinger connaît bien le modèle brésilien, puisqu’il a notamment travaillé auprès d’une ONG de 2002 à 2006, ONG qui développe des activités sociales dans trois favelas dans le sud de São Paulo. Au cours de cette mission, Dennis a assuré des fonctions au sein du département des relations internationales.
A la suite de cette mission, Dennis a travaillé auprès du club de football de Hambourg HSV en qualité d’agent d’intégration et de traducteur (2008-2011) pour les joueurs brésiliens et latino-américains.
Vous pouvez contacter Dennis Pauschinger sur Twitter @dpauschinger

5 pensées

  1. Cet interview donne une vision très noir des grands événements. Même si cela est vrai notamment dans le discours des politiques. Cependant, il ne faut pas oublier certain point qu’il n’évoque pas. En effet, les grands événements apportent d’autre élément qui ne sont pas quantifiable. Par exemple, le bonheur et parfois l’euphorie des populations de voir leur ville, leur pays accueillir ces grands événements. Il s’agit d’un climat de fête. Ensuite, il ne faut pas oublier non plus la transformation urbaine lié au jeux qui ont des conséquences plus ou moins négatives ou positives a court et long terme mais le plus souvent, il s’agit d’une régénération qui aurait pu prendre plus de 20 ans.

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