La 102e édition du Tour de France cycliste a pris son départ depuis les Pays-Bas, à Utrecht, ce samedi 04 juillet, et s’achèvera le 26 juillet prochain par la traditionnelle arrivée – la 40e sur les Champs-Élysées – à Paris.
Vitrine du sport et du savoir-faire organisationnel français, le Tour de France est un événement populaire par excellence, puisqu’il rassemble plus de 12 millions de personnes sur les routes traversées et jusqu’à 3,5 milliards de téléspectateurs à travers le monde.

Avec une telle audience, le Tour s’est imposé au fil des années comme l’un des premiers événements sportifs au monde, derrière les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de football. Cela s’explique par la large diffusion de la manifestation – 190 pays, une centaine de diffuseurs et plus de 2 000 journalistes accrédités – et par le nombre de nationalités représentées chaque année.
En 2015, ce sont pas moins de 198 coureurs et 22 équipes qui se sont engagés pour 21 étapes, sur un parcours long de 3 360 kilomètres. Les participants, mais aussi les équipes techniques et logistiques du Tour nécessitent d’ailleurs de réserver au moins 1 500 lits lors de chacune des étapes, ce qui constitue bien sûr une source non-négligeable de retombées économiques pour les territoires hôtes.
Si les villes de départ et d’arrivée déboursent entre 65 000 et 110 000 euros pour accueillir le Tour de France – sans compter les investissements nécessaires pour viabiliser les axes routiers, organiser des contournements… – les retombées peuvent être particulièrement conséquentes et favoriser en outre l’essor touristique. Une ville débourse toutefois plus que les autres : celle du départ de la première étape. Cette année, Utrecht aurait ainsi payé 4 millions d’euros pour pouvoir accueillir le Tour de France.

Les retombées sont également importantes pour l’organisateur du Tour – Amaury Sport Organisation (ASO) – qui engrange pas moins de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires grâce à l’événement cycliste. Parmi cette somme, au moins 24 millions d’euros proviennent des droits de diffusion payés par France Télévisions.
Le groupe télévisé est d’ailleurs l’un des autres grands gagnants de l’organisation de la Grande Boucle.
La diffusion de l’événement permet ainsi à l’entreprise d’attirer plus de 3,5 millions de téléspectateurs chaque jour. L’an passé, l’ultime étape avait rassemblé 4,2 millions de personnes (36,4% de part d’audience) et avait même atteint le score de 7,2 millions de téléspectateurs au moment de l’arrivée sur la plus belle avenue du monde.
Mais si France Télévisions peut s’assurer des retombées publicitaires intéressantes, il ne faut pas omettre de souligner l’impact de la mythique Caravane du Tour sur les marques partenaires de l’événement.

En effet, parmi les autres personnes mobilisées pour couvrir et promouvoir la Petite Reine, les sponsors et la mythique Caravane font partie intégrante du décorum. Le Club du Tour compte 5 entreprises, tandis que les Partenaires Officiels sont au nombre de 7, les Fournisseurs Officiels, 15 et les Supporters Officiels, 2.
Plusieurs centaines de personnes et des dizaines de véhicules prendront ainsi place sur la route du Tour et devraient distribuer pas moins de 14 millions d’objets aux spectateurs.
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