La Commission de Coordination des Jeux Olympiques de Rio 2016 a achevé ce vendredi, une visite de trois jours au Brésil.
Ce déplacement s’inscrivait dans le cadre du suivi des engagements des autorités locales et fédérales ainsi que des travaux sur les sites qui accueilleront l’événement sportif dans un peu plus de deux ans.
La visite de la Commission, présidée par Nawal El Moutawakel, a été l’occasion de rappeler l’impératif des délais de livraison des infrastructures des quartiers de Barra et Deodoro.
Ainsi, la Commission a fait savoir que toutes les parties prenantes au projet olympique devaient désormais réaliser “un effort constant et concerté pour assurer le succès de l’organisation de ces Jeux et un bon héritage”.
Il faut dire que les défis sont immenses pour les organisateurs et que de nombreux chantiers olympiques n’ont toujours pas débuté.
Malgré ce bémol, la Commission a tenu à saluer l’engagement des autorités politiques ainsi que du Comité d’Organisation (COJO), notamment pour “la finalisation du plan directeur des sites, la validation du budget pour la totalité du cycle de vie du COJO et le regroupement des initiatives prises en charge par le chef de cabinet de la Présidente Dilma Rousseff, Aloizio Mercadante”.
La prochaine étape majeur du processus d’organisation des JO interviendra le 27 mars.
Ce jour-là, une réunion entre les autorités fédérales et les parties prenantes au projet olympique, se tiendra à Brasilia et devra permettre de clarifier certains points encore mal définis comme par exemple le mode de financement de certains sites.
Pour la Commission de Coordination, cette réunion doit avoir pour objectif “d’empêcher tout nouveau retard dans la mise en œuvre du plan olympique” car selon elle, “il n’y a désormais plus aucune marge de manœuvre pour de nouveaux reports”.
Selon les prévisions de la Commission de Coordination et du Comité d’Organisation, si les installations sont livrées en temps et en heure et si l’organisation est à la hauteur de l’enjeu, l’héritage de Rio 2016 pourrait être considérable.
Ainsi, “l’usage des transports publics devrait largement augmenter pour atteindre 60% d’ici à 2016, contre 12% aujourd’hui ; le traitement des eaux usées autour de la baie de Guanabara sera multiplié par sept d’ici à 2015 ; un million d’habitants auront la possibilité de bénéficier d’une formation linguistique grâce aux Jeux ; 75 nouveaux hôtels devraient être construits avec la création concomitante d’environ 11 000 emplois”.
La Commission de Coordination des JO de Rio 2016 se rendra à nouveau sur les sites olympiques en septembre 2014.
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