JO 2024 : Rome travaille elle aussi au choix de son site de voile

Le dépôt officiel des candidatures interviendra le 15 septembre prochain. D’ici-là, les candidatures déjà déclarées (Hambourg, Paris, Rome et Budapest) planchent sur l’élaboration de leur projet respectif.

Si Hambourg (Allemagne) a d’ores et déjà sélectionné le port de Kiel pour accueillir – le cas échéant – les épreuves de voile des Jeux d’été de 2024, il n’en est pas de même pour ses trois concurrentes.

Tandis que Budapest (Hongrie) travaille pour l’heure en toute discrétion sur le concept même de son projet, Paris et Rome (Italie) cherchent à sélectionner un site parmi la multitude d’options aujourd’hui présentées.

Ainsi Paris doit composer avec pas moins de 6 territoires candidats – Le Havre (Seine-Maritime), Brest (Finistère), le département du Morbihan, La Rochelle (Charente-Maritime), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Hyères (Var) – et doit faire connaitre son choix le 07 ou le 08 septembre prochains.

Localisation des trois sites candidats pour les épreuves de voile de Rome 2024 (Crédits - Google Map)
Localisation des trois sites candidats pour les épreuves de voile de Rome 2024 (Crédits – Google Map)

En ce qui concerne la capitale italienne, le choix semble moins problématique, bien que trois sites se disputent aujourd’hui le site des épreuves de voile.

De fait, Rome 2024 devrait être amenée à choisir entre Venise (Vénétie), Naples (Campanie) ou Porto Cervo (Sardaigne).

Si la première ville peu bénéficier du prestige international de son patrimoine architectural et de sa lagune, la ville de Naples pourrait de son côté être handicapée par son image souvent associée à la mafia régionale. Une problématique sérieusement prise en compte par les autorités italiennes et par les porteurs de la candidature olympique. Porto Cervo pourrait quant à lui souffrir de la distance et des modalités pour se rendre sur place.

Vue de la baie de Porto Cervo (Crédits – Marina di Porto Cervo)

Comme pour Paris, la candidature de Rome va désormais examiner les différents atouts des sites candidats et sélectionner le territoire vainqueur au regard des caractéristiques techniques qui répondront aux exigences de la Fédération Internationale de Voile – qui homologue le site par la suite – et du Comité International Olympique (CIO).