JO 2024 : Le Président du CONI évoque l’aspect financier des Jeux et la mafia avec le Maire de Rome

Après avoir rencontré le Président du Comité International Olympique (CIO), Thomas Bach, le Président du Comité Olympique Italien (CONI) s’est entretenu ce lundi 26 janvier avec le Maire de Rome, Ignazio Marino.

Accompagné du Président du Comité Paralympique Italien, Luca Pancalli, Giovanni Malago a notamment évoqué la candidature olympique et les modalités quant à l’aménagement des infrastructures nécessaires aux JO d’été de 2024.

Rome 2024 - Giovanni Malago

Comme le rapporte aujourd’hui les médias italiens, Giovanni Malago a souligné que « la philosophie actuelle s’oppose au gigantisme.

Les équipements existants seront utilisés et ceux qui doivent être réalisés le seront avec un budget faible et en prenant en considération les critères de temporalité et de réutilisation post-Olympique ».

Ce n’est pas la première fois que les autorités italiennes évoquent un concept olympique modeste concernant les coûts d’aménagement.

En janvier 2014, le Président du CONI avait déjà avancé cette idée d’une candidature portant un modèle « low-cost ».

« Il est prématuré de dire aujourd’hui que Rome dispose des infrastructures adéquates. Il faut avoir le courage de penser un modèle différent et novateur.

Nous ne pouvons pas rivaliser avec le gigantisme de Pékin. Nous devrons lancer un modèle low-cost. Et si notre électorat le comprend, nous aurons de bonnes chances » avait-il alors affirmé.

Mais outre la question du budget de la candidature et de l’éventuelle organisation des Jeux, Giovanni Malago et le Maire de Rome se sont penchés sur la problématique de la mafia et son implication dans de récentes affaires liées au Capitole, siège de l’Hôtel de Ville.

Pour Giovanni Malago, « nous devons trouver des moyens pour s’assurer qu’une affaire comme ‘Mafia Capitale’ ne se reproduise pas ultérieurement.

Si des problèmes juridiques surviennent, nous espérons qu’ils seront réglés relativement tôt, car il est clair que nos rivaux vont utiliser ces éléments pour mettre en lumière nos faiblesses ».

Illustration : Crédits – CONI / Foto Mezzelani / GMT