Pour le Japon, la quête de nouveaux Jeux d’hiver passe par Pékin 2022

Afin d’espérer engranger de précieux points dans sa quête d’obtenir les Jeux d’hiver de 2030, le Japon mise sur les résultats de ses athlètes engagés à Pékin 2022, avec l’envoi de la plus grande délégation nippone pour des Jeux d’hiver organisés en dehors de ses frontières.

La mascotte des Jeux Olympiques de Pékin 2022 face au Village des Athlètes désormais prêt à accueillir les compétiteurs (Crédits – Beijing 2022)

Quelques mois après avoir organisé les Jeux d’été de Tokyo 2020, le Japon est à présent focalisé sur l’espoir de performances majeures de ses représentants qui participeront dès la semaine prochaine aux Jeux d’hiver de Pékin 2022.

Pour cela, le Comité Olympique du Japon (JOC) a annoncé ces jours-ci que 124 compétiteurs prendraient part aux épreuves programmées entre Pékin, Zhangjiakou et Yanqing.

Au sein de cette délégation, 75 femmes et 49 hommes porteront dès lors l’ambition de tout un pays qui entend faire au moins aussi bien que lors des Jeux de PyeongChang 2018, où les athlètes nippons avaient raflé 13 médailles, dont quatre titres.

La délégation annoncée sur les JO de Pékin 2022 est d’ailleurs légèrement plus dense que celle qui avait concourue sur la précédente édition (123), et constitue même la plus importante délégation olympique de l’histoire du Japon pour des Jeux d’hiver organisés à l’étranger.

Outre l’espoir d’améliorer le record de médailles obtenues il y a quatre ans, le Japon entend sans doute aussi atteindre ou dépasser le record de titres que la délégation nippone avait décroché, à domicile, lors des Jeux de Nagano 1998, avec cinq médailles d’or.

Dans ce challenge, les compétiteurs pourront compter sur l’appui de Yasuhiro Yamashita, Président du JOC et membre du Comité International Olympique (CIO) depuis 2020, mais également sur la venue probable de Seiko Hashimoto, ancienne Ministre des Jeux, Présidente du Comité d’Organisation de Tokyo 2020 et, peut-être, future tête d’affiche de la candidature de Sapporo 2030.

Vue du Sapporo Okurayama Ski Jump Stadium (Crédits – Sapporo Okurayama Ski Jump Stadium Official Website)

Car si les résultats de Pékin 2022 auront évidemment une importance du point de vue purement sportif, ils le seront tout autant en ce qui concerne la promotion du projet porté pour l’organisation des JO 2030, surtout si l’on considère l’annulation par le CIO du traditionnel Programme des Observateurs.

Déjà dans la course pour 2026, celle qui fut Ville Hôte en 1972, avait néanmoins été contrainte de se retirer en raison d’un puissant séisme et des conséquences de ce dernier sur la Préfecture d’Hokkaidō.

Intégrée au dispositif des Jeux de Tokyo 2020, avec la tenue des épreuves délocalisées de marche et du marathon, Sapporo a réussi par la suite à s’installer comme une sérieuse prétendante pour l’obtention d’une nouvelle édition olympique et paralympique hivernale, faisant alors concurrence à la favorite de ces dernières années, à savoir Salt Lake City (Utah, États-Unis).

Récemment, la publication de données budgétaires plus optimistes que prévu autour du coût final de Tokyo 2020, a également renforcé les contours d’une candidature qui misera pour l’essentiel sur l’héritage laissé en 1972, ainsi que sur des sites existants au Japon, notamment des infrastructures issues de Nagano 1998.

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