Présidence du CIO : L’élection se déroulera en mars 2021

Au cours d’une réunion organisée cette semaine, la Commission Exécutive du Comité International Olympique (CIO) a confirmé la tenue de l’élection à la présidence de l’institution lors de la 137e Session qui se déroulera à Athènes (Grèce) à la mi-mars 2021.

Réunion de la Commission Exécutive du CIO, mercredi 07 octobre 2020 (Crédits – CIO / Christophe Moratal)

Avec huit Sessions olympiques bientôt à son actif, la capitale grecque s’apprête à confirmer son statut de place forte de l’Olympisme et ce, alors que Paris (France) accueillera la grand-messe en 2024 pour la neuvième fois de son histoire et que Lausanne (Suisse) comptabilise à ce jour quatorze événements du genre.

L’année prochaine, la Session athénienne aura d’autant plus d’importance qu’elle constituera la première étape du processus de renouvellement des instances olympiques sur l’année 2021.

De fait, si la 138e Session aura la responsabilité d’élire les membres de la Commission Exécutive en juillet à Tokyo (Japon), le rendez-vous dans la cité hellénique sera l’occasion de procéder, quelques mois auparavant, à l’élection du prochain Président du CIO.

Vue de l’Acropole d’Athènes (Crédits – CIO)

Cette ordonnancement a été confirmé ce mercredi 07 octobre par la Commission Exécutive réunie par visioconférence, avec des précisions concernant d’une part les dates de la 137e Session, et d’autre part, les directives entourant l’élection du Président.

Ainsi, tandis que ladite Commission se retrouvera du 07 au 09 mars à Athènes, la Session, qui rassemble l’ensemble des membres actifs votants du CIO sera quant à elle mobilisée du 10 au 12 mars 2021.

Pour ce qui est de la procédure électorale, la Commission Exécutive a fait le choix de s’appuyer sur les mêmes règles applicables que celles ayant été en vigueur au moment de la dernière élection à la présidence. La date limite pour le dépôt des candidatures a en outre été fixée au 30 novembre 2020 au plus tard, sachant que pour l’heure, seul le Président sortant – élu pour la première fois en 2013 pour un mandat de huit ans – a fait savoir qu’il se présenterait.

L’adoption de ces directives s’est tenue en l’absence de Thomas Bach et ce, dans un souci de transparence et de respect de la réglementation.

Réunion de la Commission Exécutive du CIO, mercredi 07 octobre 2020 (Crédits – CIO / Christophe Moratal)

Bien que l’élection soit programmée pour mars 2021, la prise de fonctions du prochain Président ne sera effective qu’au lendemain de la Cérémonie de clôture des Jeux de Tokyo pour, selon les termes du CIO, « assurer une transition en douceur ».

Il n’empêche, selon toute vraisemblance et dans un contexte profondément marqué par la crise sanitaire et la gestion des JO 2020, celui qui a succédé à Jacques Rogge à la tête de l’institution olympique devrait aisément être réélu l’année prochaine pour un second et ultime mandat (quatre ans).

En 2013, pas moins de six candidats – six hommes – avaient fait acte de candidature pour prendre la relève de Jacques Rogge : Thomas Bach, mais également Sergueï Bubka, Richard Carrion, Ser Miang Ng, Denis Oswald et Ching-kuo Wu. L’Allemand s’était finalement imposé par 49 voix contre 29 pour Ricard Carrion, et respectivement 6, 5 et 4 voix pour Ser Miang Ng, Denis Oswald et Sergueï Bubka, Ching-kuo Wu ayant pour sa part été éliminé de la course lors d’un tour intermédiaire.