JO 2024 : L’USOC réitère sa confiance dans la candidature de Boston

Après avoir présenté son projet remanié et chiffré, le Comité de Candidature de Boston 2024 a présenté les détails de son offre devant le Comité Olympique des États-Unis (USOC).

L’institution qui a sélectionné la ville du Massachusetts en janvier dernier, souhaitait ainsi prendre connaissance du projet olympique repensé et souhaitait surtout réitérer une fois de plus un soutien total à la candidature et ce, alors que des rumeurs faisaient récemment état d’un plan B afin de remplacer Boston dans la course olympique.

A l’issue de la réunion entre les différentes parties prenantes, l’USOC a donc confirmé son choix initial et a même insister sur le fait qu’il n’existe pas de solution alternative crédible.

Scott Blackmun, lors de l'officialisation de la candidature de Boston, en janvier 2015 (Crédits - Boston 2024)
Scott Blackmun, lors de l’officialisation de la candidature de Boston, en janvier 2015 (Crédits – Boston 2024)

« Nous sommes exclusivement concentrés sur Boston.

Nous n’avons pas discuté avec Los Angeles, Washington (DC) ou San Francisco pour savoir s’ils pourraient être prêts.

Boston est notre partenaire » a ainsi affirmé Scott Blackmun, Directeur Général de l’institution de Colorado Springs (Colorado).

Selon le responsable américain, le principal défi qui se profile à l’horizon de Boston 2024 demeure bien entendu celui du soutien populaire.

Avec des sondages constants – 39% des citoyens soutiennent le projet selon une enquête WBUR de juin 2015 – la candidature olympique de Boston manque de souffle et se doit donc de reprendre rapidement la main avant de pouvoir entrer sur la scène internationale, face à des candidatures jusqu’à présent populaires, comme Hambourg (Allemagne) ou Paris (France).

« En ce moment, nous ne discutons pas de la possibilité de ne pas présenter de candidature.

Nous parlons des moyens pour augmenter le niveau de soutien public à l’égard de la candidature de Boston. Comment pouvons-nous œuvrer afin que les citoyens aient un regard juste sur la proposition ? Comment faire pour montrer que ce projet est le meilleur intérêt pour Boston ?

Voilà les éléments sur lesquels nous nous concentrons aujourd’hui » a déclaré Scott Blackmun.

Larry Probst, lors de la présentation officielle de la candidature de Boston, en janvier dernier (Crédits – Boston 2024)

Président de l’USOC, Larry Probst a également affirmé son attachement à la candidature de Boston et son souhait de voir un sursaut populaire au cours des prochains mois.

Selon lui, « plutôt que des chiffres précis, nous voulons obtenir des résultats positifs et le plus tôt sera le mieux.

Il faudrait que l’on soit à 50% de soutien rapidement et que l’on soit à 60% en 2017, au moment où le Comité International Olympique (CIO) désignera la Ville Organisatrice des JO 2024.

Évidemment, aucun d’entre nous n’est satisfait des chiffres actuels, mais rappelons nous qu’il s’agit d’un processus de deux ans. Londres était à un niveau similaire de soutien huit à neuf ans avant d’accueillir les JO 2012″.

En prenant l’exemple de la candidature de Londres 2012, le patron du Comité Américain a judicieusement démontré qu’un projet débutant avec un soutien négatif peut malgré tout inverser la tendance et remporter la course.

A l’époque, la capitale britannique était en effet distancée par Paris mais également par Madrid avant de revenir sur le devant de la scène dans les derniers mois de campagne, avec la venue notamment de Sebastian Coe.

Dans le cas de Boston, deux éléments pourraient jouer en faveur de la candidature. D’une part, la personnalité de Steve Pagliuca, nouveau patron du Comité de Candidature et d’autre part, l’influence reconnue de NBC, diffuseur américain des Jeux Olympiques jusqu’en 2032.

6 pensées

  1. Même si l’usoc se rend compte aujourd’hui que Boston n’est finalement pas le meilleur choix au vu de ses déboires actuels, il sait pertinemment que miser sur une autre ville, donc sur un plan B, serait encore plus hasardeux et catastrophique en terme de crédibilité aux yeux du CIO. L’usoc et Boston n’ont pas d’autres choix que de collaborer et tenter de relever cette candidature. Au moins repartir, dès le 15 septembre, sur des bases plus solides….et une population plus enthousiaste. Une lourde tâche les attend…

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