Initialement, la Ville de Boston (Massachusetts) devait organiser 8 réunions publiques afin d’informer la population locale sur les principaux points de la candidature et du projet olympique pour les Jeux d’été de 2024.
Mais face à une opposition en forte augmentation, le Comité de Candidature a décidé, en février dernier, d’ajouter 20 réunions à l’échelle de l’État du Massachusetts, plusieurs localités limitrophes étant susceptibles d’accueillir des épreuves sportives.
Aujourd’hui, compte-tenu d’une défiance populaire record, le Conseil Municipal de Boston a annoncé – via le Comité Spécial JO 2024 – l’organisation prochaine de 4 réunions supplémentaires. Cette annonce ressemble à un véritable coup de poker de la part des élus qui veulent impérativement enrayer la chute de popularité de la candidature (51% en janvier, 36% en mars).
De fait, la réforme olympique Agenda 2020, l’aménagement des sites olympiques, le projet urbain pour les 15 prochaines années et le coût des Jeux seront au cœur des nouveaux rendez-vous planifiés dès le 21 avril.
A cette date, les habitants de Boston sont invités à venir participer à une réunion à l’Hôtel de Ville – dès 13h00 – pour débattre et comprendre les tenants de la réforme adoptée fin 2014 par le Comité International Olympique (CIO).
Cette réforme mise notamment sur la transparence et la réduction des coûts, à la fois des candidatures que de l’organisation même de l’événement olympique.
Les prochains sondages seront en tous cas scrutés avec beaucoup d’attention par les promoteurs de la candidature américaine.
Car en dépit du chiffre exceptionnel de 32 réunions publiques, il n’est pas certain que le projet de Boston soit en mesure de remonter la pente d’ici le 15 septembre, date à laquelle la Ville et le Comité Olympique des États-Unis (USOC) devront avoir fait parvenir la lettre d’intention de candidature au CIO.
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