JO 2024 : L’Afrique du Sud ne devrait finalement pas s’aligner

Évoquée depuis plusieurs mois, l’idée d’une candidature olympique de l’Afrique du Sud semble désormais s’éloigner.

Selon le site Around the Rings, le pays porterait actuellement son attention sur une candidature à l’organisation des Jeux du Commonwealth de 2022 et aurait donc laissé de côté son ambition olympique.

Cette priorité affichée n’est in fine pas une surprise, puisque l’Afrique du Sud ne possède aujourd’hui aucune expérience olympique et demeure une nation relativement jeune en terme de grands événements sportifs internationaux.

Stade de Durban - parvis

L’accueil des Jeux du Commonwealth pourrait donc servir de test et de tremplin au dépôt prochain d’une candidature aux JO. Les échéances de 2028 et 2032 apparaissent dès lors comme deux options de choix, à l’instar de la stratégie qui sera sans doute adoptée par le Qatar.

Pour justifier ce qui s’apparente à un retrait prématuré de la course olympique, le Comité Sud Africain (SASCOC) a rappelé que « le processus d’appel d’offres pour les Jeux du Commonwealth nécessite énormément de temps, de dévouement et de ressources pour pouvoir proposer une offre réussie.

En misant sur un dossier fondé sur les installations de Durban, le Comité souhaite afficher ses priorités et ne sera pas détourné de sa philosophie.

Une candidature olympique n’est pas à l’étude à l’heure actuelle ».

Cette déclaration vient en tout cas contredire les propos formulés à la fin de l’année 2014, par Sam Ramsany, ex-Président du SASCOC et actuel membre Sud-Africain du Comité International Olympique (CIO).

Illustration : Crédits – Moses Mabhida Stadium

4 pensées

  1. Une décision sage qui si elle se confirme va dans le bon sens. Durban 2022 serait une excellente répétition pour une candidature olympique pour 2028 ou 2032, quoi que 2032 me semble un meilleur choix dans l’optique où les Jeux du Commonwealth 2022 (qui n’ont pas encore été attribués) seront organisés un an après le choix de la ville olympique 2028. Pas sûr que l’Afrique du Sud ait les moyens d’organiser les JO aussi rapidement après les Jeux du C. et de courir deux lièvres à la fois.

    1. En effet, je pense également que c’est une décision pour le mieux. L’échéance 2024 est déjà riches de candidatures européennes, mais également américaine et -encore une fois- asiatique. Positionner l’Afrique du Sud n’apporterait pas grand chose et aurait peu de chance d’être assurée de la victoire.

      Malgré tout, cela aurait des avantages : se positionner déjà férocement sur la course pour 2028 (ou au delà), ce qui permettrait à la concurrence de déjà compter un candidat potentiel fort, et cela plairait aussi au CIO, qui verrait dans cette nouvelle tentative une marque de réelle volonté et d’investissement dans les valeurs olympiques. Et il ne faut pas oublier l’héritage de N. MANDELA, dont l’aura et l’audace et toujours été apprécié au CIO : Thomas Bach lui même l’a cité à de nombreuses reprises. Même s’il n’est malheureusement plus là aujourd’hui pour soutenir un tel projet, tous les membres du CIO savent qu’il en était l’un des plus admirateurs et promoteurs… Cela comptera aussi au moment de la candidature.

      Mais il faut laisser le temps au temps : se focaliser d’abord sur les Jeux du Commonwealth à venir. Et voir si la Coupe du Monde 2010 a porté ses fruits et à booster l’économie sud-africaine (ce qui n’est pour le moment pas trop le cas…). Sans oublier des études de fonds sur les chances nationales et les stratégies à adopter. Une fois ces étapes effectuées avec succès, il faudra voir si le pays est toujours partant, et s’ils sont toujours portés par les idéaux sportifs olympiques et par ceux de Mandela.

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