Une agence d’experts indépendants a rendu aujourd’hui son rapport relatif à l’étude du concept olympique d’Oslo (Norvège) et plus particulièrement à l’aspect financier du projet.
Les experts ont ainsi estimé que « les plans olympiques sont solides et bien conçus » tout en relevant « des risques associés à l’accès à certains sites ou installations existantes ».
Le rapport souligne en outre « une faiblesse quant à l’utilisation ultérieure des Villages des Athlètes et des Médias » dont le projet est aujourd’hui « sous-développé ».
Mais en dépit de ces quelques remarques, les experts indépendants estiment que le projet porté par la capitale norvégienne ne « présente pas de faiblesses majeures », notamment du point de vue économique et financier.
Ainsi, le rapport stipule que « la budgétisation d’Oslo 2022 est de bonne qualité avec une structure détaillée et soignée ».
Pour Eli Grimsby, Directrice de la candidature, « c’est une excellente nouvelle pour nous qui travaillons depuis dix-huit mois sur ce projet olympique ».
Le Maire de la capitale, Stian Berger Rosland a fait part de sa joie après la publication du rapport qui « confirme les calculs et études de la demande.
Nous avons préparé une offre olympique réfléchie et nous sommes déterminés à réaliser les investissements nécessaires tout en réutilisant les installations existantes.
Nous voulons offrir d’excellents moments de sport » en 2022.
Il faut dire que depuis plusieurs mois maintenant, Oslo tente de placer toutes les chances de son côté dans sa quête d’obtenir l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2022.
De fait, en misant sur le concept ultra-compact des « Jeux dans la ville », la capitale norvégienne veut faire de l’événement mondial, une véritable fête populaire ouverte à tous et à la pointe des exigences en matière de développement durable.
C’est d’ailleurs pour cela que la ville de Lillehammer, hôte des JO 1994, est associée au projet d’Oslo et ce, afin de garantir l’organisation des épreuves alpines dans des conditions optimales.
Selon le Président du Comité Olympique et Sportif de Norvège, Børre Rognlien, « nous pouvons confirmer que le gouvernement dispose maintenant de la meilleure base possible pour établir son jugement quant à l’octroi de subventions et de garanties ».
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