Tokyo 2020 : Hommage et espoir au départ du relais de la flamme

Le Comité d’Organisation des Jeux d’été de Tokyo 2020 espère que le lancement du relais de la flamme olympique, dans la Préfecture de Fukushima, sera de nature à créer un certain engouement auprès d’une population marquée par les doutes et par la crise sanitaire du Covid-19.

Vue aérienne du Centre national d’entraînement J-Village dans la Préfecture de Fukushima (Crédits – Tokyo 2020)

Ce jeudi 25 mars 2021, le relais de la flamme des Jeux de Tokyo 2020 s’élancera officiellement du Centre national d’entraînement J-Village situé dans la Préfecture de Fukushima, meurtrie par la catastrophe du printemps 2011.

Si le public sera absent de la cérémonie, au regard du contexte sanitaire actuel, le Comité d’Organisation (TOCOG) espère néanmoins réveiller l’engouement populaire autour des Jeux, grâce notamment à une diffusion de l’événement en streaming et un partage du hashtag #HopeLightsOurWay – « L’espoir éclaire notre chemin » – sur les réseaux sociaux.

Embrasement d’une vasque à l’arrivée de la flamme olympique de Tokyo 2020 au Japon, vendredi 20 mars 2020 (Crédits – Tokyo 2020 / Erika Shimamoto)

Une fois le grand départ orchestré en présence des joueuses de l’équipe nippone de football, victorieuses de la Coupe du Monde 2011, le relais de la flamme entamera un périple de 121 jours à travers les 47 Préfectures du Japon.

Du 25 au 27 mars, les premiers relayeurs se succéderont dans la Préfecture de Fukushima, avant que les suivants n’opèrent dans les secteurs de Tochigi (28-29 mars), Gunma (30-31 mars), mais encore Nagano (1er et 02 avril) et Gifu (03-04 avril).

In fine, pas moins de 859 localités devraient être traversées par un contingent de quelques 10 000 relayeurs et ce, jusqu’à l’embrasement de la vasque olympique programmée dans la soirée du 23 juillet 2021, date de la Cérémonie d’ouverture des Jeux.

Composée à près de 30% en aluminium recyclé issu des logements temporaires édifiés après le séisme et le tsunami de 2011 et utilisant l’hydrogène comme combustible, la torche olympique se distingue par une teinte Or Sakura et par une forme rappelant la fleur de cerisier, symbole par excellence du Japon.

D’une longueur de 71 cm, pour un poids n’excédant pas 1,2 kg, l’objet conçu par le designer nippon Tokujin Yoshioka, a par ailleurs été imaginé pour être accessible au plus grand nombre, avec en particulier l’insertion d’un repère de positionnement de la main pour les personnes en situation de handicap visuel.