Réunie ce mercredi 10 juin en visioconférence, la Commission Exécutive du Comité International Olympique (CIO) a confirmé l’échéancier pour les épreuves et les quotas d’athlètes des Jeux d’été de Paris 2024.
Avant la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, le CIO avait planifié à décembre 2020 le moment où il statuerait sur le programme des épreuves des JO 2024, ainsi que sur la répartition du nombre d’athlètes pour chacune de ces épreuves.
Avec les répercussions de la crise et alors que l’institution doit aujourd’hui gérer le report inédit de la prochaine édition des Jeux d’été – à savoir celle de Tokyo 2020 – la Commission Exécutive a convenu cette semaine de maintenir l’échéance initiale, avec tout de même une prise en compte accrue des réformes olympiques engagées jusqu’à présent via l’Agenda 2020 et la Nouvelle Norme.
Comme l’a ainsi déclaré Thomas Bach, Président du CIO, à l’issue de la réunion :
La situation exceptionnelle causée par la pandémie de Covid-19 nécessite des mesures exceptionnelles.
Par conséquent, toute décision concernant le programme des épreuves pour les Jeux de Paris 2024 devrait refléter les réformes de l’Agenda Olympique 2020 et la phase suivante de la Nouvelle Norme. Les membres de la Commission Exécutive du CIO ont rappelé l’importance capitale de réduire le coût et la complexité de l’organisation des Jeux Olympiques, notamment en ce qui concerne les exigences relatives aux sites.
S’agissant du programme des épreuves, nous avons maintenu l’échéance de décembre 2020 pour leur confirmation même si de nouveaux sports ne peuvent être testés actuellement sur la scène olympique, car nous avons besoin de donner des certitudes aux athlètes concernés, à leurs Comités Nationaux Olympiques, aux Fédérations Internationales ainsi qu’au Comité d’Organisation.
De fait, la réunion de la Commission Exécutive qui se tiendra en décembre prochain aura à se prononcer sur des changements au sein du programme des épreuves, changements demandés par 20 des 27 Fédérations Internationales de sports olympiques représentées lors des Jeux d’été.
Ladite réunion devra par ailleurs entériner l’ajout des quatre sports additionnels proposés par Paris 2024, à savoir le breakdance, le skateboard, l’escalade et le surf. Ces derniers avaient préalablement été admis à titre provisoire par la Session du CIO réunie en juin 2019.
Le CIO a d’ores et déjà fait savoir que la décision de la Commission Exécutive prendra en compte plusieurs éléments pour garantir le modèle des Jeux.
Ainsi, le quota total d’athlètes – en incluant les nouveaux sports – ne pourra excéder 10 500, et une participation égale des hommes et des femmes sera recherchée pour un maximum d’épreuves. La valorisation des nouveaux sports sera aussi un élément-clé de la future décision, tout comme la volonté d’organiser les nouvelles épreuves au sein de sites existants pour limiter les coûts et éviter l’aménagement de sites pérennes potentiellement sous-utilisés après les Jeux.
Sur ce dernier point, le Comité d’Organisation des Jeux (COJO) de Paris 2024 a choisi en décembre dernier deux sites pour recevoir les quatre sports additionnels pré-mentionnés et ce, dans l’attente bien sûr d’une validation de la part du CIO à l’aune du contexte actuel : un stade temporaire de 35 000 places agencé sur la Place de la Concorde à Paris pour les trois premiers, et Tahiti pour le quatrième.
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