Coupe du Monde Féminine de la FIFA : La Ville de Paris présente son dispositif

Du 07 juin au 07 juillet 2019, la France accueillera la Coupe du Monde Féminine de Football de la FIFA. Les vingt-quatre nations qualifiées se retrouveront sur les terrains de neuf villes hôtes, à savoir Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Reims, Rennes, Valenciennes et Paris.

Pour cette dernière, les autorités municipales ont présenté aujourd’hui le dispositif d’accompagnement autour de l’événement et des sept matchs qui seront organisés dans la capitale, parmi lesquels le match d’ouverture qui opposera au Parc des Princes les joueuses de la France à celles de la Corée du Sud.

Liste des matchs prévus à Paris durant la Coupe du Monde Féminine de Football de la FIFA (Crédits – France 2019)

Sur les 2 500 volontaires qui seront mobilisés durant toute la durée du tournoi, 300 seront ainsi spécifiquement déployés à Paris pour assurer l’accueil des spectateurs et faciliter au mieux le bon déroulement de la compétition.

Sur le plan logistique, la Ville de Paris prévoit la mise en place d’un lieu dédié en plein cœur de la Ville Lumière où les spectateurs du monde entier pourront se retrouver, se rencontrer et vivre ensemble l’expérience des matchs.

Concrètement, un Village FIFA Fan Experience sera temporairement aménagé dans le secteur du Forum des Halles.

Visuel du Village FIFA Fan Experience dans le Jardin Nelson Mandela (Crédits – Ville de Paris / MKTG)

Jusqu’à 10 000 supporters pourront alors être accueillis entre 14h00 et 23h30 face à un écran géant qui diffusera l’intégralité des matchs dans le Jardin Nelson Mandela.

Une zone de restauration permettra en outre aux supporters présents de partager des moments conviviaux, tandis que diverses animations seront proposées, avec par exemple du babyfoot et du foot-pong.

Au-delà du programme établi pour le Jardin Nelson Mandela, la Ville de Paris prévoit aussi d’investir la Canopée des Halles, avec l’installation d’un stade éphémère pour la pratique du football à cinq contre cinq et du cécifoot, mais également avec des ateliers de démonstration de freestyle et de hip-hop et la tenue d’un tournoi de e-sport.

Sur le parvis des Halles enfin, les supporters pourront se réunir autour des stands de maquillage afin de se préparer à suivre dans les meilleures conditions les rencontres sportives diffusées sur l’écran géant. Un espace d’information sur la compétition sera par ailleurs installé avec aussi des éléments de promotion touristique du territoire parisien.

(Crédits – Ville de Paris / MKTG)

Pour la mise en œuvre de l’ensemble des animations précitées, la Ville de Paris a souhaité s’associer avec les acteurs locaux qui font vivre au quotidien la Canopée et les activités présentes sur place, ce qui inclus la Médiathèque du Forum des Halles, le Conservatoire, la Maison des pratiques artistiques amateurs et le Centre de hip-hop « La Place ».

Dans un souci d’éco-responsabilité, la Ville de Paris veillera également à la réduction et à la revalorisation des déchets de la fan zone des Halles. Du côté des restaurateurs, ces derniers redistribueront par exemple les produits restants à des banques alimentaires avec le soutien de l’association « Le Chaînon Manquant ».

Visuel du Village FIFA Fan Experience dans le Jardin Nelson Mandela avec, en haut, la Canopée des Halles (Crédits – Ville de Paris / MKTG)

Au-delà de la seule échéance de la Coupe du Monde de Football et afin de créer les conditions d’un héritage pérenne, la Ville a mené et accompagné plusieurs actions depuis plus d’un an, à l’instar des trois éditions de Temps Additionn’ELLES pour la réalisation de projets de développement de la pratique du football féminin. Le tournoi inter-entreprises L’After Foot organisé en lien avec l’Établissement Public Territorial de Plaine Commune et les centres du FIVE a pour sa part permis de promouvoir la pratique mixte du football.

Pour le jeune public, le dispositif Foot’Elles a été lancé en mars 2018 avec la participation régulière de plus de 200 jeunes filles âgées de 8 à 14 ans. Pour les seniors, une initiative en partenariat avec la Ville de Paris et l’association « Tatane » a permis de créer des rencontres entre des jeunes de centre de loisirs parisiens et des personnes âgées en résidence seniors, avec la tenue hebdomadaire d’un tournoi de baby-foot baptisé Mamie Foot et dont la finale se tiendra le 26 juin prochain.

Deux jours plus tard, le 28 juin, un tournoi solidaire en partenariat avec l’association « SOS Solidarité » sera organisé sur le Village des animations des Halles, avec la participation de femmes issues de centres d’hébergement d’urgence de la capitale.

D’autres initiatives et manifestations sociales et solidaires se dérouleront également en parallèle de la Coupe du Monde de Football. Une manière de souligner l’accompagnement à l’échelon local d’un événement sportif d’envergure et de préfigurer aussi, ce que pourrait être l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de Paris 2024, l’organisation régulière de compétitions internationales participant à cette ambition.

Comme l’a d’ailleurs souligné la Maire de Paris, Anne Hidalgo, en amont de l’ouverture à venir de la compétition footballistique :

Cet événement, qui participe à l’attractivité de notre capitale, s’inscrit dans la politique volontariste mise en place par la Ville en matière sportive ; une politique qui entend faire du sport un vecteur d’inclusion et un outil d’émancipation pour toutes les femmes.

C’est également l’ambition des Jeux Olympiques et Paralympiques qui se tiendront à Paris en 2024, avec cette idée que les femmes prennent toute leur place dans les compétitions sportives de haut niveau, mais également au quotidien, dans une pratique amateur qui ne cesse de se développer en ville.

Rien que dans la capitale, plus de 300 000 spectateurs sont attendus durant toute la compétition qui réunira quelques 552 joueuses. Dans le monde, la retransmission de l’événement pourrait générer une audience globale d’environ 1 milliard de téléspectateurs.

_________________________

Indépendante, la plateforme d’information « Sport & Société » fonctionne grâce au soutien de ses lecteurs.