Roland Garros : Le nouveau Court Simonne Mathieu est achevé

Élément-clé du projet de rénovation et de modernisation du stade de Roland Garros (16ème arrondissement, Paris), l’aménagement du nouveau Court Simonne Mathieu est arrivé à son point d’achèvement.

Récemment, les premières plantations ont ainsi été installées dans les serres qui entourent et cerclent désormais le court semi-enterré de 4 950 places, un court doté de sièges en bois clair à l’instar du Court Suzanne Lenglen et du futur Court central.

Vue du Court Simonne Mathieu en octobre 2018 (Crédits – Christophe Guibbaud / FFT 2018)

La mise en place des plantations se poursuivra jusqu’au printemps prochain, période à laquelle le Court Simonne Mathieu sera concrètement opérationnel pour la tenue des Internationaux de France de tennis 2019. Il deviendra dès lors le troisième court du stade de Roland Garros en ce qui concerne la capacité d’accueil, derrière les emblématiques Courts Philippe Chatrier (15 000 places) et Suzanne Lenglen (10 000 places).

Débuté en octobre 2016 avec le démantèlement de locaux techniques dans le Jardin des Serres d’Auteuil, l’important chantier avait par ailleurs précédemment mobilisé les ouvriers sur la rénovation des bâtiments en meulière qui constituent l’Orangerie et qui, à terme, permettront de relier le site historique à l’espace de jeu et de déambulation nouvellement créé.

Au-delà des travaux menés dans cette nouvelle partie du stade, les ouvriers s’affairent actuellement sur deux chantiers d’envergure.

Le premier concerne bien sûr le Court central.

Depuis la fin de l’édition 2018 des Internationaux de France et jusqu’à la prochaine édition, la reconstruction du plus vaste court de Roland Garros doit permettre d’assurer un meilleur confort, tant pour les athlètes que pour les spectateurs et les journalistes présents. Cette phase de travaux doit surtout faciliter la pose à venir – entre l’édition 2019 et l’édition 2020 de l’événement – du très attendu toit rétractable qui fait encore défaut au site par rapport à ses homologues australien, américain et britannique.

D’ici là, et au regard des délais impartis, les ouvriers poursuivent la consolidation des fondations et la construction des nouvelles structures, tandis que le réaménagement des tribunes pourra être réalisé grâce à la préfabrication, dans une usine de Reims (Marne), de quelques 1 120 modules de quatre mètres.

Outre pour l’événement annuel des Internationaux de France de tennis, la modernisation du Court central revêt aussi une importance capitale dans l’optique de l’organisation à Paris des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024. Si le tournoi de tennis sera sans surprise localisé dans cet écrin d’exception, les organisateurs des Jeux entendent également y héberger les compétitions de boxe.

Vue du chantier dans le secteur du Fonds des Princes, en octobre 2018 avec, en haut, le Court 14 et ses 2 200 places (Crédits – Christophe Guibbaud / FFT 2018)

A l’autre extrémité du stade de Roland Garros, le deuxième chantier d’envergure concerne le secteur du Fonds des Princes.

Le site, qui a vu l’aménagement d’un court de 2 200 places dans l’optique de l’édition 2018 du tournoi du Grand Chelem (Court 14), connaît à présent une nouvelle étape dans sa transformation d’ampleur. D’ici le printemps 2019, pas moins de 6 nouveaux courts doivent en effet sortir de terre et ce, après la mise en place de bacs de rétention d’eau.

A compter de cette échéance, les organisateurs de Roland Garros auront l’opportunité de mobiliser quatre courts pour les rencontres du tournoi et deux autres courts pour l’entraînement des joueurs. L’aménagement paysager qui prendra place sur le site sera par ailleurs agrémenté d’une nouvelle entrée côté Avenue de la Porte d’Auteuil.

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4 pensées

  1. Vous êtes des vandales et avez massivement contribué à l’enlaidissement de Paris. Vous avez forcé le bétonnage de ce site en contrant les actions désespérées des protecteurs de notre pauvre ville. Vous avez gagné parce que le lobby du béton est tout-puissant et a réussi à s’adjoindre les services de Valls, Hidalgo et Canner. Espérons que la crise sanitaire vous sanctionnera (mais avec beaucoup trop d’indulgence) en laissant pourrir encore longtemps ces hideuses installations.

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