JO 2024 : « Paris a une légitimité à poser sa candidature »

Dans une longue interview accordée au quotidien économique « Les Échos », Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du Paris Saint-Germain (PSG), aborde bien entendu l’avenir du club de football de la capitale mais aussi l’éventuelle candidature de la France à l’organisation des Jeux d’été.

Ainsi, celui qui fut entre 1987 et 1992, le directeur marketing des Cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques d’hiver d’Albertville, estime que « Paris a une légitimité à poser sa candidature ».

Mais selon lui, « une telle candidature devrait être française.

Les JO sont un événement susceptible de mobiliser une population autour d’un projet d’avenir auprès de plusieurs villes.

C’est un vrai projet fédérateur ».

Une déclaration qui relance de fait l’idée d’une candidature régionale, à l’échelle du Grand Paris, mais aussi de la participation de plusieurs villes de province comme Marseille pour le football ou la voile.

Jean-Claude Blanc

Concernant le devenir du Paris Saint-Germain cette fois, Jean-Claude Blanc rappelle que « nous ambition, c’est de faire du PSG une marque mondiale dans le sport.

Nous voulons entrer dans le top 10 des marques comme le Real Madrid, le FC Barcelone, Manchester United, Ferrari ou les All Blacks […].

Notre chance est que nous pouvons nous appuyer sur l’image de Paris. Nous pouvons associer la popularité du football à l’aura de Paris ».

Pour ce qui est du stade historique du Parc des Princes, Jean-Claude Blanc mentionne le fait que « nous venons de conclure une nouvelle convention de trente ans avec la Ville de Paris. Celle-ci prévoit que nos loyers passeront de moins de 500 000 euros par an à plus de 1 million, plus une part variable indexée sur nos recettes. Nous, nous n’allons pas augmenter le nombre de places avec le projet déposé. Le Parc continuera d’accueillir 47 000 personnes, 47 000 et non pas 45 000 car nous allons libérer 2 000 places aujourd’hui inutilisées. Mais nous allons, en revanche, améliorer l’accueil, le confort et les recettes. Nous allons investir 75 millions d’euros pour changer les sièges, supprimer les grilles, combler les fosses, développer les loges ».

Le directeur général délégué du PSG précise par ailleurs que « la nouvelle concession prévoit une possibilité de ‘naming’ qui nous permettrait d’adosser le nom d’une entreprise au nom du Parc des Princes.

Ce n’est qu’une possibilité dont nous évaluons les retombées potentielles à 8 millions d’euros par an, mais rien n’est prévu aujourd’hui et la Ville de Paris bénéficiera d’un droit de regard sur le nom proposé ».

Illustration : Crédits – Les Échos