Pour sa deuxième candidature successive, la capitale du Japon a mis les bouchées doubles.
S’appuyant sur de solides fondamentaux – son héritage des Jeux de 1964 et sa candidature pour les JO 2016 – Tokyo a en effet souhaité rectifier le tir en ce qui concerne le soutien de la population et ce, dès le début du processus olympique.
Point faible de la précédente soumission, l’adhésion populaire a augmenté au fil des mois, pour atteindre un niveau historique lors de la visite de la Commission d’Évaluation du Comité International Olympique (CIO).
Ladite Commission fut d’ailleurs « extrêmement impressionnée » par la qualité du dossier japonais et la présentation réalisée par les responsables de Tokyo 2020.
Multipliant les bons points, Tokyo n’a commis qu’une seule fausse note jusqu’à présent, avec les déclarations du Gouverneur Naoki Inose, sur la candidature d’Istanbul (Turquie).
Néanmoins, les excuses personnelles et un engagement ferme de la part du Comité de Tokyo 2020 ont permis de limiter les dégâts.
Profitant ensuite des difficultés économiques de Madrid puis des manifestations – parfois violentes – à Istanbul, la candidature de Tokyo 2020 a su justifier l’argumentaire de la stabilité politique et économique et de la sécurité, deux points forts du concept olympique japonais.
Dès lors, comment ne pas penser que cette stratégie pourrait payer, le 07 septembre prochain, au regard des déclarations de certains membres du CIO.
A 79 jours de la désignation de la Ville Hôte des Jeux d’été de 2020, « les membres du CIO […] sont de plus en plus nombreux à pencher en direction de Tokyo » comme le rapporte le « Japan Times ».
Ainsi, « un vétéran du CIO en Europe – parlant sous couvert d’anonymat – estime que Tokyo est en passe de remporter l’enchère, tandis qu’un autre membre éminent ayant une expérience au sein de la Commission Exécutive du CIO, évoque la victoire de Tokyo à condition qu’aucune erreur majeure ne soit commise avant le vote« .
Une pensée