Un fiasco sur toute la ligne et des mois – précieux – de perdus. Au terme de plusieurs semaines d’incertitudes et de remise en cause, le projet de construction du nouveau Stade Olympique de Tokyo vient de connaître un énième rebondissement.
Alors que son projet initial avait été abandonné par les autorités nippones, l’architecte Zaha Hadid avait tout de même décidé de repartir de l’avant, au début du mois de septembre, en proposant un nouveau projet et ce, en partenariat avec l’entreprise « Nikken Sekkei ».
Mais au cours de la semaine écoulée, un bref communiqué a fait savoir que les deux sociétés se retiraient de l’appel d’offres formulé par les organisateurs des Jeux d’été de 2020.
« Nikken Sekkei a élaboré, avec les équipes de Zaha Hadid Architects, une proposition pour la conception du nouveau Stade National du Japon, permettant ainsi de renforcer la concurrence.
Cette compétition requiert des capacités dans la planification et la conception, dans la construction et la supervision de la construction, et exige que les entreprises de conception soient en mesure de former un consortium rassemblant des entreprises qui couvrent ces différents critères.
Nikken Sekkei et Zaha Hadid Architects n’ont pas été en mesure d’obtenir l’appui d’une entreprise de construction dans le but de former un consortium et annoncent donc leur incapacité à entrer dans la compétition ».
Cette annonce n’est – in fine – pas une réelle surprise, tant l’on connaît la campagne de dénigrement portée à l’encontre de Zaha Hadid par nombre d’architectes nippons.
Cette dernière a d’ailleurs mentionné sa déception face au fait que « les deux années de travail et l’investissement réalisé dans la conception d’un nouveau Stade National pour le Japon ne puissent pas être davantage développés pour répondre au nouveau concours de design ».
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