JO 2024 : Réflexion autour de l’aménagement territorial de Boston

Dès la fin du mois de décembre, les partisans de Boston 2024 ont avancé leurs idées pour un projet olympique territorial, notamment au Nord de la principale ville du Massachusetts.

Courant janvier, une nouvelle étape a été franchie puisque la Commission Préparatoire a commencé à étudier en profondeur les pistes de réflexion autour de l’aménagement des infrastructures olympiques.

Boston - vue nocturne

Disposant déjà d’un aéroport international (près de 30 millions de passagers chaque année), Boston devra néanmoins revoir son système de transports en commun et ce, afin de faciliter le déplacement des flux de visiteurs dans le cas où la ville serait hôte des JO en 2024.

Outre cette problématique – qui fera d’ailleurs l’objet d’une prochaine réunion de la Commission Préparatoire -, Boston 2024 a aussi abordé la question de l’hébergement avec la nécessité d’accroître la capacité du parc hôtelier de la ville et de ses alentours.

Mais au-delà de ces thématiques qui concernent surtout les spectateurs, la Commission s’est particulièrement penchée sur la capacité actuelle de Boston à répondre aux exigences du Comité International Olympique (CIO).

Pour être en mesure d’accueillir les Jeux, une ville doit en effet disposer – ou s’engager à construire – plus de trente sites sportifs, sans compter un Village pour les athlètes et leurs accompagnateurs et un Centre des Médias.

Le défi est donc important pour Boston, comme pour toutes les villes américaines intéressées par l’événement olympique.

Ainsi, malgré l’existence d’une quarantaine de sites sportifs, la ville du Massachusetts devra édifier un stade de 80 000 places, de même qu’un Centre Aquatique (plus de 17 000 sièges) et un Vélodrome (plus de 5 000 places). Autant dire, trois des infrastructures sportives majeures nécessaires à la bonne tenue des Jeux.

Deux autres équipements, imposants par leur capacité et leur superficie, devront aussi être aménagés, à savoir le Village des Athlètes et le Centre des Médias. Ce dernier pourrait toutefois être implanté au cœur du Boston Convention & Exhibition Center rénové pour l’occasion et situé à moins de dix minutes du Logan International Airport.

L’État du Massachusetts pourrait mettre à disposition des terrains adéquats pour ériger le Village Olympique, tandis que certains sites sportifs auraient vocation à être hébergés dans des installations temporaires qui seraient démantelées à l’issue des Jeux.

Suivant le même principe – et selon l’exemple de Londres 2012 – le Stade Olympique pourrait quant à lui réduire de moitié sa capacité et ainsi porter de 80 000 à 40 000, le nombre de sièges après l’événement olympique.

Les réunions et les auditions menées par la Commission Préparatoire doivent se poursuivre au cours du mois de février, avant la présentation devant le Congrès du Massachusetts d’un rapport de faisabilité le 1er mars prochain.

Ce dernier aidera les élus à prendre une décision concernant le devenir olympique de Boston.

Quoiqu’il en soit, selon des responsables de la candidature, « ce qui est important, c’est l’idée selon laquelle si nous devons dépenser de l’argent pour accueillir les Jeux Olympiques, l’argent dépensé devra l’être sur une base solide de legs et d’héritage ».

Illustrations :
– Vue nocturne de la baie de Boston (Crédits – Boston 2024)
– Vue extérieure de l’entrée du Boston Convention & Exhibition Center (Crédits – Advantage Boston)
– Vue aérienne de Boston avec notamment l’imposant Centre des Conventions (Crédits – Advantage Boston)