Paris 2024 : L’Aréna de la Porte de la Chapelle s’élève dans le paysage parisien

Un an après la pose symbolique de la première pierre, l’avancée des travaux de construction de l’Aréna de la Porte de la Chapelle (18ème arrondissement) permet aujourd’hui de préfigurer ce que sera à terme l’enceinte appelée à recevoir en 2024 les compétitions olympiques de badminton et de gymnastique rythmique, ainsi que les épreuves paralympiques de para-badminton et de para-haltérophilie.

Vue aérienne du chantier de l’Aréna de la Porte de la Chapelle, dans le 18ème arrondissement de Paris, en septembre 2022 (Crédits – Bouygues Bâtiment – Île-de-France)

A l’été 2021, l’enclenchement du chantier d’édification de la nouvelle enceinte multifonctionnelle parisienne, au Nord de la capitale, avait tour à tour conduit à la démolition progressive d’entrepôts et de parkings, avant que les nécessaires opérations de terrassement ne soient engagées pour préparer les sols.

Par la suite, les fondations ont pu être réalisées, et les opérations de gros œuvre peu à peu déployées.

Aujourd’hui, l’édification des parois en béton bas carbone de la structure donne un aperçu du rendu final de l’ouvrage qui, outre la salle principale d’une capacité de 8 000 places, comprendra également deux gymnases annexes avec, pour chacun d’eux, un terrain de 44 mètres par 24 et, pour l’un d’eux, des tribunes de 750 places.

Au-delà de ces espaces destinés à l’accueil d’événements sportifs – dont les matchs du Paris Basket – et culturels, et indépendamment du réaménagement urbain de grande ampleur prévu, l’Aréna disposera en outre de locaux réceptifs, d’un programme de 2 600 m² dédié aux commerces de proximité et aux loisirs, ainsi que d’un parking de 200 places pour les véhicules légers et de 200 places pour les deux roues.

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Dans la partie principale de la future aréna, le positionnement des futurs gradins commencent à être perceptible, tandis que sur la partie secondaire de l’enceinte, l’étage s’élève progressivement, intégrant en son sein une partie des éléments en bois qui caractériseront à terme l’enceinte.

Cette dernière disposera en effet de quelques 400 tonnes de bois réparties à divers endroits de l’édifice, que ce soit au niveau des charpentes et des gradins des deux gymnases, du bardage des façades, ou encore pour l’agencement intérieur de la salle principale.

Le chantier – qui s’étale sur 26 000 m² de surface – mobilise actuellement pas moins de 6 grues, dont 4 pour la partie principale de la future aréna, et plusieurs centaines d’ouvriers sous la conduite de Bouygues Bâtiment Île-de-France, avec le concours des agences d’architecture SCAU et NP2F.

Vue des poutres et du plafond de l’un des gymnases de l’Aréna de la Porte de la Chapelle en cours de construction en octobre 2022 (Crédits – SOLIDEO / Potion Médiatique – Silvère Koulouris)

Dans les prochains mois, les efforts porteront sur la poursuite du gros œuvre dans ce qui constituera l’intérieur des différents espaces, puis sur l’élévation de la charpente et des toitures qui – à la livraison complète à la fin de l’été 2023 – feront la part belle aux énergies renouvelables et à la gestion des ressources.

L’aréna – dont la dénomination hors période JO sera Adidas – Aréna Porte de la Chapelle conformément au naming acté par la Ville de Paris avec le célèbre équipementier allemand – disposera ainsi de 1 800 m² de panneaux photovoltaïques, 6 900 m² de toiture végétalisée, et 1 700 m² de terrasses plantées.

Le souci de durabilité se retrouve par ailleurs dans l’utilisation de briques de terre compressée issues des déblais du chantier du Grand Paris Express, ou encore dans la pose de coton recyclé pour l’isolation de la salle principale.

Dans cette même salle, la conception des 8 000 sièges répondra aussi aux exigences environnementales, avec le réemploi annoncé de 70 tonnes de déchets plastiques.

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