Brisbane 2032 : Andrew Liveris ne veut pas léguer un fardeau financier

Quelques jours à peine après son installation à la tête du Comité d’Organisation des Jeux d’été de Brisbane 2032, Andrew Liveris a livré à la presse australienne son état d’esprit et son ambition pour des Jeux qu’il ne souhaite pas synonyme de fardeau financier pour la population.

Andrew N. Liveris, Président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de Brisbane 2032 (Crédits – Andrew N. Liveris / Official Website)

Homme d’affaires reconnu par-delà les frontières de l’Australie, Andrew Liveris connaît le monde de l’entreprise et le nécessaire management à instaurer pour conduire à bien les missions et les efforts confiés.

Passé notamment par Dow Chemical – ancien Partenaire Mondial du Mouvement Olympique – ce diplômé de l’Université du Queensland entend dès lors mettre en œuvre une stratégie aiguisée pour assurer les travaux du Comité d’Organisation des Jeux de Brisbane 2032, et le lien permanent qui devra être conforté avec les pouvoirs publics à chaque échelon, que ce soit au niveau local, régional et fédéral.

Aussi, Andrew Liveris souhaite ardemment que les chantiers à venir soient planifiés selon les promesses formulées à l’égard du Comité International Olympique (CIO) bien sûr, mais également auprès des autorités et de la population.

De ce fait, comme il l’a affirmé dans un récent propos cité par le quotidien économique Australian Financial Review :

En acceptant ce poste, je joue ma réputation sur tout ce qui concerne ce projet. Je me soucie énormément de cela. Je me soucie autant de l’aspect financier que de tous les autres aspects.

Cela ne peut pas être un fardeau pour les citoyens de l’État du Queensland, de la ville ou du pays. Je travaillerai dur pour livrer ce que l’on attend de nous. C’est ma mission.

Visuel du projet de requalification du Gabba Stadium et de ses abords (Crédits – Queensland Government)

Pour tenir l’engagement de Jeux qui ne se traduiront pas in fine comme une charge pour les habitants de Brisbane, du Queensland et de l’Australie, le Président du Comité d’Organisation veillera à un examen minutieux des plans exposés jusqu’alors et ce, afin de maintenir une cartographie maximisant le choix de sites existants ou temporaires (84%), un budget d’organisation restreint, couplé à une forte participation du secteur privé.

Ce triptyque avait d’ailleurs fait la force du projet de Brisbane lorsque ce dernier était en concurrence face à d’autres candidatures, avec une enveloppe budgétaire alors estimée à 4,941 milliards de dollars australiens, soit 3,378 milliards d’euros.

Dans les jours à venir, Andrew Liveris – qui devra certainement user de ses talents de négociateur avec les leaders politiques et institutionnels – aura en tout cas l’occasion de rappeler son engagement au cours de la première réunion du Conseil d’administration de Brisbane 2032.

Prévu plus tard en ce mois d’avril, ladite réunion permettra de rassembler les 21 personnalités choisies et nommées ces dernières semaines pour décider des grandes orientations et des préparatifs des Jeux qui seront le troisième événement du genre à se tenir en Australie, après l’édition de Melbourne 1956 et celle de Sydney 2000.

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