En début de semaine, le Président de la République Populaire de Chine s’est rendu sur une partie des sites qui accueilleront l’an prochain les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de Pékin 2022.
Alors que se profile la dernière année de préparation des Jeux d’hiver de Pékin 2022, le Comité d’Organisation (BOCOG) a pu mesurer l’engagement renouvelé des autorités chinoises pour faire de ce rendez-vous majeur, un véritable tremplin pour le développement de la pratique des sports d’hiver à travers le pays et un outil supplémentaire pour promouvoir la puissance de la Chine sur la scène olympique.
Les 18 et 19 janvier 2021, le Président de la République Populaire de Chine a en effet inspecté une partie des installations reconfigurées ou conçues dans l’optique des Jeux à Pékin, mais également dans le District de Yanqing et dans le secteur de Zhangjiakou (Province du Hebei).
Lundi, Xi Jinping a débuté sa visite par le Beijing Capital Indoor Stadium – ou Palais Omnisports de Pékin – construit dans les années 1960 et rénové dans le cadre des Jeux d’été de 2008 pour être hôte du tournoi de volley-ball.
Les épreuves de patinage artistique et de patinage de vitesse sur piste courte (short-track) pourront désormais se dérouler dans cette enceinte dans à peine plus d’un an et ce, après des travaux de mise à niveau menés ces derniers mois mais qui ont néanmoins préservé une jauge maximale de 18 000 places.
Durant la même journée, le Président chinois a poursuivi sa visite des sites par un déplacement dans le District de Yanqing, où il a pu rencontrer sur place des représentants du personnel et des athlètes, avant d’inspecter le Centre National de ski alpin et le Centre National des sports de glisse.
Ces deux nouveaux équipements, achevés en 2020, permettront la tenue des épreuves de ski alpin d’une part, et les compétitions de bobsleigh, luge et skeleton d’autre part.
Tandis que la première installation pourra accueillir jusqu’à 8 500 spectateurs, avec 5 000 places assises notamment, la seconde sera en mesure de recevoir 10 000 personnes par session au moment des Jeux, avant un abaissement de la capacité du site à 2 000 places permanentes.
Soucieux de constater les progrès réalisés au cours des mois écoulés, tant au niveau de l’aménagement du territoire que de la conception des sites sportifs, Xi Jinping a ensuite fait le déplacement jusqu’aux sites de Zhangjiakou.
Pour se rendre sur place, le Président et son équipe ont emprunté la nouvelle ligne à grande vitesse qui permet, depuis fin 2019, de relier la ville de la Province du Hebei à Pékin en seulement 47 minutes contre au moins 3 heures auparavant.
A son arrivée à la gare de Taizicheng, Xi Jinping a rejoint le Centre National de saut à ski à Chongli, puis le Centre National de biathlon avec, comme la veille, une rencontre programmée avec des sportifs susceptibles de concourir l’an prochain dans le cadre des premiers Jeux d’hiver organisés sur le territoire chinois.
En février 2022, le Centre National de saut à ski – qui dépend du Centre de ski nordique – accueillera comme son nom l’indique, les épreuves relatives au saut à ski. A ce moment-là, 10 000 places seront proposées aux spectateurs avant une réduction de moitié de la jauge en configuration Héritage. Pour ce qui est du Stade de biathlon, qui a été pensé indépendamment des Jeux, l’installation pourra recevoir jusqu’à 10 000 spectateurs avec, là-aussi, un abaissement post-Jeux à 5 000 places pérennes.
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