Tokyo 2020 : Un Comité de pilotage conjoint pour superviser le report des Jeux

Un peu plus de trois semaines après l’officialisation du report des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020, les autorités compétentes continuent de travailler sur les modalités de mise en œuvre de ce chantier majeur qui repousse l’événement à l’été 2021.

De gauche à droite, Yuriko Koike, Gouverneure de Tokyo ; Yoshiro Mori, Président du Comité d’Organisation de Tokyo 2020 ; Thomas Bach, Président du Comité International Olympique ; et Shinzo Abe, Premier Ministre du Japon, mercredi 24 juillet 2019 (Crédits – CIO / Greg Martin)

Ce jeudi 16 avril, les représentants du Comité International Olympique (CIO) et du Comité d’Organisation des Jeux (TOCOG) de Tokyo 2020 se sont entretenus par conférence téléphonique afin d’aborder la question du report et des répercussions de ce dernier sur les préparatifs.

Autour du Président de la Commission de Coordination des Jeux de 2020, John Coates, du Directeur Exécutif des Jeux Olympiques, Christophe Dubi, ainsi que du Président de Tokyo 2020, Yoshiro Mori, et du Directeur Général du TOCOG, Toshiro Muto, les deux instances décisionnelles ont ainsi élaboré un cadre de travail pour les mois à venir, en particulier en ce qui concerne la gouvernance.

De façon concrète, un Comité de pilotage conjoint va être installé pour superviser le processus de livraison des Jeux à l’été 2021. Présidé par John Coates, ledit Comité comptera dans ses rangs les trois responsables précités. Outre le Comité de pilotage conjoint, les deux autorités ont aussi avancé dans l’instauration de task-force sous la forme de deux Groupes de travail, respectivement dénommés « Here We Go » (C’est parti) pour le CIO, et « New Launch » (Nouveau Départ) du côté de Tokyo 2020.

In fine, les trois nouvelles structures auront pour objectif de garantir la pleine mobilisation des sites aux nouvelles dates des Jeux Olympiques (23 juillet au 08 août 2021) et des Jeux Paralympiques (24 août au 05 septembre 2021), sans compter la programmation éventuelle d’épreuves-tests au sein de ces mêmes sites.

Ce travail de fond ne pourra toutefois s’opérer qu’en étroite coordination avec les propriétaires des différentes enceintes sportives, réhabilitées ou aménagées dans l’optique des JO 2020. Car pour rappel, certains des 43 sites olympiques – 19 étant par la suite utilisés pour la partie paralympique – ont d’ores et déjà été mentionnés dans des accords de concession signés avec des groupements d’entreprises. Or, en reportant les Jeux d’une année, la mise en œuvre de ces accords devra immanquablement être adaptée pour permettre l’utilisation des sites lors des compétitions programmées par Tokyo 2020.

En lien avec le Comité International Paralympique (IPC), les Comités Nationaux Olympiques (CNO), les Fédérations Internationales (FI), mais aussi les autorités gouvernementales nippones et les sponsors des Jeux, les nouvelles entités fondées par le CIO et le TOCOG veilleront par ailleurs à limiter au maximum l’impact du report, autrement dit, à réduire autant que possible les surcoûts engendrés par la décision inédite prise à la fin du mois dernier.

Pour l’ensemble de ces éléments, une nouvelle feuille de route sera dévoilée à l’issue du moi de mai 2020. Cette dernière devrait alors préciser les contours et les détails logistiques – et sans doute financiers – de la planification des Jeux à l’été 2021.

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