Paris 2024 : La Région Île-de-France poursuit ses efforts dans le domaine des transports

Si la Région Île-de-France a prévu d’investir pas moins de 209 millions d’euros pour les sites et infrastructures liés à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, elle engage également d’importants moyens dans le domaine des transports.

En effet, ces derniers seront un vecteur essentiel pour assurer le déplacement des centaines de milliers de spectateurs qui rejoindront Paris et les différents sites dédiés aux compétitions. Mais bien que ces infrastructures – nouvelles rames, nouvelles gares, rénovation d’équipements existants, etc… – soient prévues indépendamment de l’événement sportif, la perspective des Jeux a néanmoins accéléré le calendrier et conduit la Région Île-de-France à adopter un plan massif.

En mai 2017, en marge de la visite de la Commission d’évaluation du Comité International Olympique (CIO) à Paris, Pierre-Yves Bournazel avait d’ailleurs eu l’occasion de rappeler les engagements des autorités régionales en matière de transports.

« Notre objectif d’ici 2024 est d’avoir un réseau encore plus moderne, durable et rapide, pour les habitants – notamment dans les nouveaux quartiers – mais aussi pour les visiteurs. C’est le sens de la révolution des transports que nous avons engagé et des travaux du Grand Paris Express qui ont déjà commencé.

D’ores et déjà, 15 milliards d’euros sont prévus pour renouveler le matériel roulant, avec notamment plus de 1 000 trains neufs ou rénovés, et 100% de bus écologiques.

D’ici 2024, nous allons aussi produire un effort considérable de plus de 2 milliards d’euros pour améliorer l’accessibilité des personnes à mobilité réduite » avait affirmé celui qui occupait alors les fonctions de Délégué spécial en charge du projet olympique et paralympique auprès de la Présidente du Conseil Régional, Valérie Pécresse.

 

A ce jour, 198 rames nouvelles ou rénovées ont été livrées, sur un total de 708 qui doivent l’être d’ici la fin de l’année 2021, tandis que la principale ligne de RER – le RER A – a été dotée de 100% de rames à deux niveaux, permettant l’accueil de 30% de voyageurs supplémentaires.

En 2017, quelques 34 gares franciliennes ont par ailleurs été rendues accessibles, soit un total de 146 gares depuis l’adoption, en 2016, du vaste programme de modernisation. Désormais 122 gares supplémentaires connaîtront une mise en accessibilité équivalente entre 2018 et 2024, avec par exemple l’installation d’ascenseurs, d’escalators, de fauteuils, de balises sonores ou encore de bandes podotactiles d’éveil à la vigilance. Ces travaux d’aménagement sont notamment rendus possibles par l’adoption récente d’un plan de 929 millions d’euros par Île-de-France Mobilités.

Outre ces investissements d’ampleur, la Région et ses partenaires – Île-de-France Mobilités, SNCF Transilien et RATP – ont aussi l’ambition de réviser l’accueil dans les gares et stations franciliennes et ce, dans un souci de confort pour les voyageurs. L’année passée, 70 espaces connectés ont ainsi été aménagés, et 80 supplémentaires le seront au cours des prochains mois.

Une rame du nouveau Tram 11 Express (Crédits – Île-de-France Mobilités)

2017 a également vu l’inauguration du Tram 11 Express – première ligne du Grand Paris – qui relie Épinay-sur-Seine au Bourget, en passant par Dugny-La Courneuve. Cette réalisation, qui bénéficiera à 60 000 voyageurs quotidiens, fait partie intégrante du maillage territorial qui concerne Paris et sa périphérie et qui, en 2024, sera un élément-clé pour la fluidité des déplacements.

D’ailleurs, une autre ligne de tramway va connaître une prochaine extension.

D’ici fin 2018, la ligne du tramway T3 sera en effet prolongée, ce qui permettra d’accroître le lien entre la capitale et la Seine-Saint-Denis. Ainsi, sur 4,3 kilomètres supplémentaires, cette ligne reliera la Porte de la Chapelle – où doit être édifiée l’Arena 2 du projet de Paris 2024 – à la Porte d’Asnières, offrant de nouvelles perspectives pour les habitants du Nord de Paris et des villes de Saint-Denis ou de Saint-Ouen.

Ce nouveau prolongement constitue une étape importante pour le T3, ce dernier reliant depuis 2006, le Pont du Garigliano à la Porte d’Ivry, et depuis 2012, la Porte d’Ivry à la Porte de la Chapelle.

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