JO 2026 : La région de Suisse Centrale quitte le processus de nomination nationale

Disposant d’ores et déjà d’un statut de favori alors que la course n’a pas encore commencé sur la scène internationale, la Suisse poursuit son processus en vue de désigner une ville et plus largement un territoire pour porter l’ambition olympique et paralympique pour les Jeux d’hiver de 2026.

Si lors des premiers échanges avec le Comité Olympique Suisse, cinq groupements avaient fait part d’un intérêt pour soumettre un projet, seuls quatre se sont présentés au dernier rendez-vous organisé le 14 septembre.

Ainsi, « Zentralschweiz 2026 » a décidé de quitter la course interne. Ce groupement représentait jusqu’alors la région de Suisse Centrale.

(Crédits - Swiss Olympic)
(Crédits – Swiss Olympic)

Contacté par « Sport & Société », le Comité Olympique Suisse a cependant fait savoir que le groupement concerné – qui n’avait pas encore désigné de ville pour incarner un projet – « reste en faveur de Jeux Olympiques en Suisse et ne ferme pas la porte à une éventuelle collaboration avec l’un des quatre projets restants ».

Malgré le retrait de la Suisse Centrale, quatre groupements restent donc en lice : 2026 Games for our future (multi-régions) ; Olympische Winterspiele 2026 Graubünden und Partner (Suisse orientale) ; Switzerland 2026 (multi-régions) ; et 2026 The Swiss Made Winter Games (Suisse occidentale).

« Je suis très heureux de la qualité des échanges que nous avons avec les projets candidats.

Nous savons aujourd’hui que la Suisse peut se porter candidate, grâce aux changements apportés par l’Agenda 2020 du Comité International Olympique (CIO).

Nous pensons également que nous devons nous porter candidats, car s’ils sont organisés de manière intelligente, les Jeux peuvent avoir un impact extrêmement positif pour notre pays.

Et finalement, nous pensons que nous devons nous porter candidats maintenant, car le calendrier est favorable pour 2026 pour plusieurs raisons » a affirmé Jörg Schild, Président de Swiss Olympic.

Conformément au calendrier mis en place par l’institution olympique helvète, un bilan des réunions de travail sera réalisé dans le courant du mois d’octobre, avant la remise des dossiers de candidature et de la vision détaillée des Jeux par chacun des groupements candidats, le 15 décembre.

A cette date, les groupements devront également effectuer le paiement de la seconde et de la dernière Taxe administrative.

L’année 2017 sera celle de la concrétisation du projet de Swiss Olympic. Les référendums locaux devront être organisés d’ici la fin du mois de juin, avant que l’institution n’effectue – sous l’égide de la task-force – les visites d’évaluation.

Enfin, le Parlement du Sport de Swiss Olympic se prononcera officiellement et de manière définitive en septembre 2017.

4 pensées

  1. On ne peut dire que ça commence bien pour une candidature suisse. D’autant que la candidature de la Suisse centrale aurait était forte. Je doute que les candidatures représentant toute la Suisse soit un bon choix, malgré l’Agenda 2020. La trop grande distance des sites jouerai en défaveur de la candidature suisse. Je pense que le choix se jouera entre la candidature occidentale et la candidature orientale. Mais de toute façon il faut que la tentative de candidature passe le cap de la votation, ce qui n’est pas forcément gagné.
    Ensuite, même si la candidature suisse, si elle arrive sur la ligne de départ, sera redoutable, il ne faut pas oublier les autres candidatures qui seront, sans doute avide de remporter la mise dont la plus importante sera la candidature suédoise avec Stockholm. Calgary et Sapporo seront également des candidats sérieux mais je pense que ce sera l’Europe qui obtiendra la mise. Sauf si un scénario à la 2022 se déroule une nouvelle fois.

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