JO 2026 : La Suisse, incontournable favorite

Quelques jours après avoir officialisé les cinq projets à l’investiture suisse pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2026, « Swiss Olympic » a dévoilé aujourd’hui la composition de la « taskforce » qui sera chargée de guider et d’épauler les divers groupes de travail afin d’établir le projet le plus efficace possible.

Suivant un processus et un calendrier présentés le 11 mars 2016, le Comité Olympique Suisse a en effet choisi de mettre en place une Commission composée de Jörg Schild, Président de « Swiss Olympic » et de Thomas Troger, Président de « Swiss Paralympic ».

Mais l’élément central de cette Commission – qui aura la responsabilité de rédiger un rapport d’évaluation – n’est ni plus ni moins que l’intégration des quatre membres helvètes du Comité International Olympique (CIO).

La Suisse n’a plus accueilli les Jeux depuis 1948 et l’édition hivernale de St-Moritz (Crédits – Swiss Olympic)
La Suisse n’a plus accueilli les Jeux depuis 1948 et l’édition hivernale de St-Moritz (Crédits – Swiss Olympic)

Avec Gian Franco Kasper, Président de la Fédération Internationale de Ski (FIS), Patrick Bauman, Président de « SportAccord », René Fasel et Denis Oswald, la Suisse fait aujourd’hui la preuve de sa volonté d’accueillir à nouveau les anneaux olympiques et ce, après les JO de St-Moritz 1948.

L’appui de ces quatre personnalités majeures du Mouvement olympique est également une démonstration de force de la Suisse vis-à-vis de ses possibles concurrentes.

En prenant en compte l’organisation prochaine des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Lausanne 2020, le pays se place d’ores et déjà, et avant même d’avoir désigné la moindre candidature, grand favori en vue de la campagne internationale qui débutera l’an prochain.

Composition de la « taskforce » :

  • Président : Jörg Schild, Président de « Swiss Olympic »,
  • Vice-Président : Thomas Troger, Président de « Swiss Paralympic »,
  • Politique : Jürg Stahl, vice-Président du Conseil National ; Président du Groupe Parlementaire Sport,
  • Sport : Didier Cuche, ancien athlète de ski alpin, médaillé d’argent olympique (Nagano 1998) ; Florence Schelling, gardienne de l’équipe nationale de hockey-sur-glace, médaillée de bronze olympique (Sotchi 2014),
  • Environnement : Beat Jans, Conseiller National ; Président « Eco.ch », Conseil de fondation de la Fondation Suisse pour la protection et l’aménagement du paysage,
  • Économie : Heinz Karrer, Président « Économie Suisse »,
  • Tourisme : Jürg Schmid, Directeur de « Suisse Tourisme ».
(Crédits - Swiss Olympic)
(Crédits – Swiss Olympic)

Dans le cadre de sa précédente candidature aux JO d’hiver, la Suisse avait déjà eu l’étiquette de favorite, jusqu’au retrait forcé du projet en raison du « Non » au référendum relatif aux « Grisons 2022 ».

Outre les réunions à venir de la « taskforce », le Comité Olympique Suisse supervisera également l’organisation de réunions thématiques autour des groupes de travail ayant déposé un projet de pré-candidature.

La première de ces réunions aura d’ailleurs lieu dès ce mercredi 15 juin. Les représentants des cinq projets plancheront alors sur la thématiques suivante : « Pourquoi voulez-vous organiser les Jeux Olympiques ? »

Une question simple mais néanmoins complexe pour laquelle chaque Ville Candidate doit être en mesure d’apporter une réponse à destination des membres du CIO.

Un exercice périlleux que « Swiss Olympic » essaye d’ores et déjà d’effectuer et ce, avant de devoir affronter l’opinion publique courant 2017. Un autre exercice périlleux en perspective.

15 pensées

  1. La Suisse est certes favorite mais il faudra que le pays soit sur la ligne de départ. Au moins l’organisation du choix du la ville candidate est pensé pour ne pas reproduire le fiasco de Grisons 2022.

    1. Oui, et si l’Allemagne, l’Italie, la Norvège et la Suède sont sur la ligne de depart, pas certain que la Suisse sera encore si favorite que cela, notamment si elle se présente avec un projet trop éclaté.

      1. L’Allemagne et l’Italie devraient passer leur tour je pense. La Norvège pourrait retenter une candidature d’Oslo. Quant à la Suède, elle pourrait constituer une solide candidature.

      2. Oui l’Allemagne est KO après le référendum de Hambourg. De plus, de mon point de vu, il est mieux pour l’Allemagne de ne pas candidater du fait de la présidence du CIO Thomas Bach. Certaines candidatures, pourraient en cas d’échec accusé Bach d’avoir usé son influence en faveur de la candidature allemande.

        Pour l’Italie, je pense que la CONI se concentre principalement sur la candidature d’été. Et qui choisir ? Trente, Cotina d’Ampezzo, Aoste…. Autant de villes qui nécessiteraient des investissement pour construire les infrastructures nécessaire.

        La Suède, si elle se lance, sera une candidature redoutable. Il ne faut pas oublier que la Suède est le pays qui a candidaté le plus aux Jeux d’Hiver sans jamais l’obtenir. Et c’est un grand pays de sports d’hiver. Pour l’instant, il semblerait que Stockholm porterait la candidature avec Are pour les épreuves alpines.

        Pour la Norvège, je vois mal Oslo retenter l’aventure. Cependant, j’ai cru voir que Trondheim pensait à candidater en s’associant avec Are, Suède. (Si Kévin vous avez des infos je suis preneurs.)

        Ensuite, il y a toujours les candidatures nord américaines qui sont probables. Mais aussi celle du Japon avec Sapporo. Le Kazakhstan pourrait retenter sa change également. Et il y a toujours le serpent de mer de la candidature sud américaine avec le Chili ou l’Argentine.

        Je pense que les candidatures européennes, sont de toute façon ultra favorites.

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