Deux ans après son ouverture au public, le Centre Aquatique de Londres (Royaume-Uni) vient d’atteindre un nouveau palier.
En effet, pas moins de 1,7 million de visiteurs ont été accueillis dans l’enceinte des compétitions de plongeon et de natation des Jeux Olympiques d’été de 2012. L’annonce de ce chiffre a été faite ce mardi soir sur la page Facebook de Zaha Hadid, architecte de l’installation.
Le cap du million de visiteurs avait été franchi durant l’été 2015.
Dotée d’une capacité de 17 500 places au moment des Jeux, l’infrastructure de l’East End avait ensuite connu plusieurs mois de travaux et de réaménagement afin de réduire sa capacité à 2 500 places permanentes.
Depuis, des activités scolaires y sont régulièrement organisées. Plus de 50 établissements proposent ainsi à leurs élèves d’avoir recours à la natation dans le cadre des enseignements d’éducation physique et sportive. D’autres programmes permettent également aux enfants, mais aussi aux adultes, de se familiariser avec cette discipline.
Quelques 3 600 personnes bénéficient notamment du programme hebdomadaire de la London Aquatics Centre Swim School, tandis que 600 élèves apprennent le plongeon dans le cadre de la Tom Daley Diving Academy, du nom de la star nationale du plongeon, médaillé de bronze aux JO 2012 sur le plongeon à 10 mètres.
Ces diverses activités ne sont toutefois pas les seules à être organisées au Centre Aquatique. Des compétitions régionales, nationales et même internationales peuvent s’y dérouler, à l’instar des prochains Championnats d’Europe de natation (09 au 22 mai 2016).
Le Centre Aquatique accueillera à ce moment-là quelques 900 nageurs venus du continent européen. L’occasion de revivre des moments d’exception – quelques mois avant les Jeux de Rio 2016 – au sein d’un équipement sportif structurant du Parc Queen Elizabeth. Un équipement qui a, jour après jour, réussi une reconversion optimale.
Un modèle pour le futur Centre Aquatique de Paris 2024 ? Sans doute.
Sans élément sur le budget de fonctionnement et les tarifs appliqués aux clients, un avis est difficile à donner ! Sauf à considérer que les déficits chroniques des équipements sportifs doit être assumé par la puissance publique.
Sans élément sur le budget de fonctionnement et les tarifs proposés aux clients un avis éclairé est difficile à exprimer. A moins de considérer que les déficits chroniques des équipements sportifs « à la française » doivent être assumés systématiquement par la puissance publique… à tout prix…!!!
Je suis en contact avec les gestionnaires du Centre Aquatique de Londres, et en ce sens, un prochain article permettra de détailler le modèle économique appliqué pour cet équipement du Parc Olympique 🙂
Aujourd’hui, il s’agissait surtout d’évoquer la réussite de la reconversion, avec l’accueil de scolaires et le rappel de l’accueil d’événements, tout en soulignant l’attractivité du site.
Au-delà de l’aspect financier, il est évident que cet équipement est une réussite en matière d’héritage postolympique, puisque non seulement il bénéficie d’une fréquentation-record, mais en plus un vrai programme d’éducation sportif a été mis en place pour les établissements scolaires de l’Est londonien. Un modèle à suivre, c’est certain.