La France achève la transposition du Code Mondial Antidopage

Élément central de chaque candidature à l’organisation d’un grand événement sportif, le respect des dispositions du Code Mondial Antidopage et plus largement, la lutte antidopage, sont parmi les principaux arguments de la France sur la scène sportive internationale.

Outre le fonctionnement de laboratoires reconnus pour leur expertise au travers de manifestations d’envergure – comme le Tour de France cycliste – la France a récemment achevé la transposition des dispositions du Code Mondial Antidopage dans la loi française.

Ainsi, sur la base de l’ordonnance n°2015-1207 du 30 septembre 2015 et afin de rendre possible l’application de cette dernière, les autorités françaises ont publié, dimanche 31 janvier, deux décrets qui permettent dès lors de compléter le dispositif existant.

Ces textes visent à moderniser les procédures disciplinaires pouvant être engagées par l’Agence Française de lutte contre le dopage et par les Fédérations Sportives. Surtout, ils viennent préciser les mesures législatives concernant le contrôle et les barèmes des sanctions à l’égard des sportifs.

A l’heure où Paris est candidate à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2024, et au moment où les investigations se poursuivent au sein de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAAF), la France réaffirme donc ses ambitions en matière de lutte antidopage.

« Avec l’ensemble de ces mesures, Patrick Kanner, Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et Thierry Braillard, Secrétaire d’État aux Sports, se réjouissent que la France ait achevé son processus de transposition du Code Mondial Antidopage, comme ils s’y étaient fermement engagés vis-à-vis de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) » a fait savoir le Ministère dans un communiqué.

En novembre 2014, Paris avait déjà rappelé son engagement auprès de l’AMA en accueillant pour la première fois, l’une des réunions de l’institution, en présence de plusieurs membres du Comité International Olympique (CIO).

Ce rendez-vous intervenait alors quelques semaines après l’élection de Valérie Fourneyron, ancienne Ministre des Sports, à la tête du Comité Santé, Médecine et Recherche de l’AMA.

4 pensées

  1. Un plus ou rien du tout pour la candidature de Paris, difficile de le dire. Il faudrait comparer avec la législation des autres pays.
    Cependant, il sera difficile de critiquer la France sur ce point.

    1. Tout à fait. La France démontre en tous cas son attachement à une politique ferme en matière de lutte antidopage.

      A voir avec les répercussions et les révélations futures des investigations françaises autour de l’IAAF…

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