Depuis le retrait de Rome (Italie) de la course à l’organisation des Jeux d’été de 2020, les différents responsables politiques et sportifs italiens n’ont eu de cesse de marteler la nécessité d’élaborer une nouvelle candidature sobre économiquement.
Par le passé, le Président du Comité Olympique Italien (CONI) avait ainsi parlé d’une candidature « low-cost ». Aujourd’hui, deux ans après avoir évoqué cette perspective, les propos de Giovanni Malago semblent avoir été entendus par les porteurs de l’ambition olympique et paralympique de Rome.
Dans le cadre de la précédente candidature de Rome, les estimations initiales faisaient état d’un budget d’au moins 42 millions d’euros. In fine, quelques mois avant son retrait de la course, Rome 2020 avait approuvé un budget de candidature de « seulement » 31 millions d’euros.
Aujourd’hui, rien de comparable. Luca di Montezemolo a d’ailleurs apporté quelques précisions sur le budget de Rome 2024.
« Le budget prévisionnel global pour la course aux Jeux est de 24,9 millions d’euros. Sur ces 24,9 millions, au moins 5 millions proviendront du secteur privé (sponsors), le reste de la somme étant apporté par le Gouvernement et les Régions.
En comparaison avec Los Angeles et Paris, nous sommes beaucoup plus bas.
Moins de 10% du budget sera dédié aux frais de personnel » a affirmé le Président du Comité de Candidature.
Si cela se confirme, Rome 2024 disposera d’un budget de candidature bien en deçà des standards constatés au cours des dernières années. Surtout, la candidature italienne sera largement en dessous des objectifs fixés par les autres Villes Candidates engagées dans la course aux JO 2024 et aura donc le plus faible budget de candidature.
A l’instar de Paris, les candidatures de Los Angeles (États-Unis) et de Budapest (Hongrie) devraient avoisiner ou dépasser la barre des 60 millions d’euros. Dans le cas de Paris, les pouvoirs publics se sont d’ores et déjà engagés à financer la candidature à hauteur de 30 millions d’euros (État, Ville de Paris, Région Île-de-France).
Bien entendu, la cagnotte de chaque Ville Candidate ne peut assurer à elle seule la victoire finale. Mais les récentes courses olympiques ont toutefois démontré l’importance de disposer d’un trésor de guerre conséquent.
La tactique que prend Rome ces derniers temps semble risqué, vouloir faire une candidature olympique de 25 millions d’euros semble très faible pour une ville qui cherche à vouloir créer ou améliorer ses infrastructures. Ne serait ce que pour le Parc Olympique, et ses équipements datent des JO de 1960, et des projets non terminés.
Ils cherchent à vouloir « revenir » dans une course ou pour le moment, elle et Los Angeles ont dévoilées leurs cartes beaucoup trop tôt.
Enfin, pour revenir au sujet, ils cherchent à montrer que leur projet est moins coûteux que celui de L.A et de Paris, alors même que pour ces dernières, la ville californienne et la capitale française, ont nettement plus de stades et de salles opérationnels ou en fin de construction que ne l’ont les romains, sachant le coût déjà élevé de la création d’ un village olympique par exemple.
Que veulent ils faire au juste ? Ne pas froisser les partis politiques, les italiens ou alors … ?
Attention Francis, il s’agit ici du seul budget de candidature, autrement dit, du budget prévu pour la campagne 2015-2017.
Concernant le budget de planification / organisation, il devrait être précisé dans le cadre des éléments techniques qui seront présentés au CIO, le 17 février 2016.
Il faudra alors s’attendre à un budget d’au moins 5 milliards d’euros, sachant qu’un rapport mené en parallèle de la candidature de Rome 2020 avait fait état d’un budget de 10 milliards d’euros…
Ha d’accord !!!!!