Tokyo 2020 : Le Japan Sport Council présente deux projets pour le Stade Olympique

S’agit-il de l’un des derniers épisodes d’un feuilleton de plusieurs mois ?

Après les polémiques et le retrait du projet initial porté par l’architecte de renommée mondiale, Zaha Hadid, le concept de Stade Olympique des Jeux de Tokyo 2020 semble enfin en passe d’être validé. Reste à savoir laquelle des deux options présentées par les autorités sera finalement retenue.

En effet, après clôture de l’appel à projet, courant novembre, le Japan Sport Council a dévoilé aujourd’hui les deux plans retenus pour la sélection finale.

Le projet A, de forme ovale, intègre de véritables jardins suspendus au sein du Stade et des couloirs d'accès aux tribunes (Crédits - Japan Sport Council)
Le projet A, de forme ovale, intègre de véritables jardins suspendus au sein du Stade et des couloirs d’accès aux tribunes (Crédits – Japan Sport Council)

Les deux projets font la part belle à l’environnement, en intégrant au sein même de l’enceinte sportive, des éléments de verdure comme de véritable jardins suspendus. Le bois devrait également être l’un des matériaux principaux dans la conception de la future enceinte de 80 000 places.

La forme de cette dernière est néanmoins des plus classiques, que ce soit pour le plan A ou pour le plan B, et cela détonne quelque peu avec le projet initial qui se voulait résolument moderne voire même futuriste.

Dans les deux cas, le projet retenu ne devrait pas dépasser l’enveloppe budgétaire récemment adoptée par la Métropole et par le Gouvernement du Japon, à savoir 158,1 milliards de yens (1,185 milliard d’euros), sachant que cette enveloppe comprend également les aménagements alentours.

Le projet B se compose de 72 piliers de bois aménagés autour du Stade (Crédits - Japan Sport Council)
Le projet B se compose notamment de 72 piliers de bois aménagés autour du Stade (Crédits – Japan Sport Council)

Si l’identité des concepteurs des deux projets n’a pas été dévoilée par le Japan Sport Council, les médias nippons avancent tout de même des noms : Taisei Corp pour le premier projet, et l’association de Takenaka Corp, Shimizu Corp et Obayashi Corp pour le second.

Les autorités nippones devraient présenter le projet lauréat d’ici la fin de l’année 2015 et ce, afin de permettre la relance des travaux dans les plus brefs délais. Initialement, le chantier du nouveau Stade Olympique de Tokyo devait en effet débuter à l’automne 2015.

6 pensées

  1. Deux projets très classiques, la part belle faite à l’environnement fait (un peu) oublier le psychodrame autour du projet de Zaha Hadid.

    Pour ma part, aucun des deux projets ne me convainc, le projet initial avait fière allure, et représentait un Japon à l’avant-garde de la technologie…un message fort pour ses Jeux olympiques.

    Mais un stade à un milliard de dollars, au moment ou le CIO fait preuve de pragmatisme avec son agenda 2020, a tué ce projet…même si d’autres facteurs sont aussi en cause.

    1. Il faut dire aussi que le projet de Tokyo 2020 lors de sa candidature a quasiment disparu. Si certain choix parait logique maintenant (comme utiliser la Saitama arena pour le Basketball) d’autre parait surréaliste (comme le cyclisme sur piste et VTT à Izu, à plus d’une heure de Tokyo). Au vu des modifications qui avait déjà entamer, changer le stade revient à du détail, même si World Rugby a assez peu apprécié.

      Madrid et Istanbul doivent assister à ces changement avec assez d’amertume et de colère.

      L’avantage de Tokyo 2020, c’est qu’ils peuvent avancer l’argument de l’Agenda 2020.

      L’agenda 2020 est je pense une bonne chose. Cela permet les candidatures binationales (Copenhague-Malmö par exemple) ou de deux villes (Casablanca-Rabat par exemple). Cela permet à des villes de candidater chose qu’elles n’auraient peut être pas fait avant. Après l’agenda permet aussi d’utiliser des infrastructure existante mais éloigné (hors aviron, canoë et voile). Et dans ce cas, Paris pourrait utiliser cette avantage avec l’Arena Pierre Mauroy qui est quand même à une heure de Paris grâce au TGV.

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