Le 07 septembre dernier, le Conseil Municipal de L’Île-Saint-Denis a apporté son soutien à la candidature de la ville pour l’accueil éventuel du Village Olympique et Paralympique du dispositif de Paris 2024.
Jusqu’au 04 novembre 2015, trois sites sont donc candidats pour abriter cette installation majeure des Jeux : Pleyel-L’Île-Saint-Denis donc, mais également Pantin et Le Bourget-Dugny.
Situés dans le département de Seine-Saint-Denis, ces trois territoires symbolisent chacun à leur façon, le renouveau urbain espéré et l’ambition écologique et sociale souhaitée grâce à la candidature de Paris.
Pour Pleyel-L’Île-Saint-Denis, le concept repose pour partie sur la réorganisation du projet d’aménagement d’un écoquartier sur le site des anciens entrepôts des grands magasins de la capitale, ou comment repenser la physionomie d’une friche industrielle pour en faire une vitrine de la dynamique territoriale.
De fait, le projet d’écoquartier serait impacté sur une partie de son périmètre. La première tranche devant être livrée fin 2017, la deuxième et la troisième tranche seront donc directement concernées par le changement de destination. In fine, le Village des Athlètes serait greffé au projet existant.
Afin de permettre à cette ambition urbaine de devenir réalité, les autorités municipales ont mené une large concertation à la rentrée de septembre (groupes politiques, commissions municipales, riverains, acteurs sportifs…).
Il faut dire que la construction d’un Village Olympique et Paralympique représente un défi logistique et organisationnel de première importance et ce, dans l’optique de pouvoir héberger plus de 17 000 athlètes et accompagnateurs.
Mais les retombées attendues et l’héritage urbanistique ne seraient pas négligeables pour L’Île-Saint-Denis, loin de là.
En effet, comme l’a affirmé dans le mensuel municipal, Philippe Monges, Adjoint au Maire en charge de l’urbanisme, les retombées « seraient majeures : dans le cadre de la candidature, l’île s’assurerait, en plus de la passerelle vers Saint-Denis Pleyel, l’enfouissement des lignes à haute tension et la construction d’un mur anti-bruit sur l’A86.
Ces investissements amélioreraient considérablement le cadre de vie des futurs habitants ».
Outre cet héritage multi-facettes, L’Île-Saint-Denis et les territoires limitrophes pourraient bénéficier d’une dynamique nouvelle dans le domaine du sport. Ils bénéficieraient également d’une vitrine exceptionnelle du fait de l’accueil des Jeux.
Une vitrine dont les retombées se font multiples pour chaque Ville Hôte des JO. A la condition, bien sûr, que la phase de réflexion et planification ait été des plus efficaces.
Ce projet me plaît énormément. En plus il est idéalement positionné. Proche du stade de France et de la future piscine olympique mais aussi de la gare Saint-Denis Pleyel qui sera un noeud de communication essentiel du reseau du grand Paris qui desservira les principaux sites de compétitions.
Je suis fan de ce projet également. En lien avec la nouvelle gare de St Denis Pleyel, ce serait bien d’envisager le prolongement de la ligne 4 jusqu’à l’Ile Saint Denis, en passant par le stade Bauer (avenue Michelet, Bvd Ornano), Pleyel et la Cité du Cinéma.