JO 2024 : Paris fait le choix de Marseille pour les compétitions de voile (DIRECT)

Ce lundi matin, l’Association Ambition Olympique et Paralympique doit désigner le site retenu pour accueillir – le cas échéant – les épreuves de voile du projet de Paris 2024.

Suivez ci-dessous les dernières minutes avant la décision finale et les ultimes informations :

13h05 : L’Association Ambition Olympique et Paralympique a fait savoir, dans un communiqué, qu’elle avait fait le choix :

« D’un projet innovant, techniquement excellent et en parfaite adéquation avec le concept global de la candidature française.

L’expérience de la ville de Marseille dans l’accueil de grands événements internationaux, la réputation internationale de son plan d’eau, la qualité des infrastructures proposées avec une marina entièrement dédiée aux épreuves, les conditions météorologiques exceptionnelles offertes par la région durant l’été, l’attractivité touristique de la cité phocéenne, la forte capacité d’hébergement et les facilités d’accès au site depuis la France et l’étranger, la compacité du projet, le spectaculaire concept d’espace spectateurs, qui permettra de rapprocher le public de la compétition et la rénovation de la marina du Roucas Blanc qui laissera un héritage fort pour le nautisme et la voile, sont autant d’atouts qui ont guidé la décision des experts et des membres de la candidature de Paris 2024 en faveur de Marseille.

L’association de la deuxième métropole du pays à la candidature olympique et paralympique de Paris renforcera la cohérence territoriale et nationale du projet et lui assurera un retentissement et une attractivité sur le plan international ».

12h15 : La Ville de MARSEILLE a été choisie par l’Association Ambition Olympique et Paralympique pour être site candidat aux épreuves de voile du projet de Paris 2024. Ce choix conforte la deuxième ville de France dans son ambition de devenir une ville-référence sur la scène européenne et mondiale en terme de sport.

Visuel de la Corniche d'où plus de 30 000 spectateurs pourraient assister aux épreuves (Crédits - Paris 2024)
Visuel de la Corniche d’où plusieurs milliers de spectateurs pourraient assister aux épreuves (Crédits – Paris 2024)

La cité phocéenne pourrait pleinement promouvoir sa candidature dans le cadre de l’organisation des manifestations relatives à Marseille 2017, Capitale Européenne du Sport.

Façade de l'Hôtel de Ville de la cité phocéenne (Crédits - Ville de Marseille)
Façade de l’Hôtel de Ville de la cité phocéenne (Crédits – Ville de Marseille)

12h00 : Fin du suspens dans 15 minutes. L’enjeu est important.

Le site de voile d’un projet olympique constitue en effet une organisation singulière. Il s’agit de penser l’aménagement d’un Village Olympique propre aux compétitions de voile – à l’exception bien sûr d’une Ville Candidate côtière – et d’une série d’installations nécessaires aux Jeux (marina, tribunes, esplanade pour la remise des médailles, capacité hôtelière…).

Pour l’heure, les concurrentes de Paris ont en partie lever le voile sur leur site respectif.

Los Angeles (États-Unis) n’aura pas à aller loin, étant donné que la ville de Californie est bordée par l’océan Pacifique. Hambourg (Allemagne) a choisi la sécurité en faisant confiance à l’expérimenté port de Kiel, déjà hôte des Jeux en 1936 avec Berlin et en 1972 avec Munich. Du côté de Rome, le Comité de Candidature planche actuellement sur trois options : Venise, Naples ou la Sardaigne.

11h22 : Le Maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine tiendra une conférence de presse à 14h00. Serait-ce un signe ?

11h15 : La décision officielle sera annoncée à 12h15.

10h46 : Six territoires étaient initialement sur la ligne de départ, le 23 juin dernier. Mais après les visites d’inspection des sites, cet été, le Comité d’experts aurait écarté trois propositions selon le quotidien sportif « L’Équipe » : Le Havre (Seine-Maritime), Brest (Finistère) et le département du Morbihan.

De fait, les projets de La Rochelle (Charente-Maritime), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Hyères (Var) resteraient dans la course.

Le dernier mot revient toutefois à l’Association Ambition Olympique et Paralympique qui devrait faire connaître son choix en fin de matinée.

Elle pourrait choisir la carte de la sécurité en faisant à nouveau confiance à La Rochelle et à son plan d’eau des Minimes, site déjà retenu pour les projets de Paris 2008 et Paris 2012. Elle pourrait à l’inverse choisir une nouvelle destination, plus éloignée néanmoins, avec les sites de Marseille et de Hyères.

37 pensées

  1. Je ne m’attendais pas à ce résultat. Je pensais que la bataille se jouerai entre Le Havre et La Rochelle. Marseille et Hyères mis en queue de peloton. L’association Ambition Olympique et Paralympique ont-ils donné les raisons de ce choix ?

    1. Pas encore. Il est vrai que ce choix est surprenant au premier abord, d’autant plus lorsque l’on constate que les concurrentes de Paris font le choix de site relativement proche.

      Peut-être que l’emplacement de Marseille sur la façade méditerranéenne a été privilégiée – notamment dans l’optique d’obtenir des voix de membres africains du CIO – mais également le fait que Marseille est l’une des seules villes françaises localisables sur une carte…

  2. Etonné que vous soyez étonnés. il y a des éléments géopolitiques, c’est évident (deuxième ville de France, Méditerranée, Afrique, …). Mais Marseille c’est surtout un très beau plan d’eau, une baie à couper le souffle avec ses Calanques, ses îles, sa côte découpée, et pour ne rien gâcher une ville magnifique. De plus je ne vois de désavantage de distance quand tu as un aéroport international à deux pas et un TGV déboulant en cœur de ville.

    1. Pas de méprise. Je suis étonné au sens où Marseille avait face à elle une forte concurrence et notamment deux villes d’importance pour les Jeux : Le Havre, hôte en 1900 et 1924 et La Rochelle, sélectionnée pour le projet de Paris 2008 et Paris 2012.

      Il me semblait donc logique que Paris 2024 se dirige vers l’une de ces deux villes.

      Marseille a des atouts, indéniables, mais aussi des faiblesses que j’ai eu l’occasion d’évoquer : sécurité et propreté. A elle de gommer ces dites faiblesses sous l’impulsion de la candidature olympique 🙂

  3. Et bien La candidature de la deuxième ville de France, métropole de 1,8 Million d’habitants, conditionnée par les seules questions de sécurité et de propreté (qui sont certes importantes), en gros les marronniers de la presse écrite et des journaux télévisés ! Quand je vois Rio et ses 3000 homicides par an, sans parler des récentes révélations sur la pollution de sa baie, je me dis « mais que fait le CIO ? » 😉

    1. C’est un constat. Un constat qui peut aussi être fait pour Rome.

      Ces considérations ne doivent pas être minimisées d’autant plus dans des villes modernes comme Marseille ou Rome, qui disposent d’équipements de première importance.

      Rio arrive de loin et les défis qui lui sont propres sont majeurs. Les Jeux lui permettent de rattraper ce retard, mais les défis demeureront même après.

      1. Sans oublier Los Angeles qui est loin d’être la ville la plus écolo et la plus sûre des États-Unis. La Californie est surendettée et les problèmes d’épuisement des réserves d’eau douce sont énormes.

  4. Rome porte la candidature, Marseille n’accueillera que les sports nautiques et des matchs de foot (?) je crois que cette différence, fait toute la différence 🙂 Marseille sait organiser de grands évènements, elle l’a prouvé à moules reprises par le passé. Je respecte toutes les villes qui ont candidaté, je les connais toutes d’ailleurs pour les avoir visités avec plaisir à plusieurs reprises, et je ne vois pas en quoi celles-ci auraient été des atouts supérieurs dans le cadre de Paris 2024

    1. Je suis d’avis de penser qu’il n’y a pas un favori mais des outsiders. La course olympique pour 2024 sera intense et passionnante.

      A Paris de proposer le meilleur concept possible et surtout, d’assurer la « vente » de ce concept auprès des décideurs internationaux !

      1. Je ne partage pas cette opinion. Paris est la favorite logique. Los Angeles et Rome sont des outsiders sérieux. Quant à Hambourg et Budapest, ils devraient jouer les seconds rôles assez rapidement.

      2. Cyril, je trouve que tu as raison à l’heure actuelle. Cependant, les choses peuvent évoluer dans un sens comme dans l’autre. Mais je pense qu’une grande partie des Français voir des Européens considèrent Los Angeles comme la ville favorite

      3. Guillaume, ici en Amérique du Nord, c’est exactement le contraire. La majorité des observateurs pense que Paris s’imposera et beaucoup voient 2024 comme un galop d’essai pour 2028. L’image que les Européens ont de L.A est surfaite.

  5. Oui je suis très étonné, je ne le cache pas. Il est vrai que le choix de Marseille est sans doute dût à sa situation géographie et géopolitique; mais que vont dire le CIO concernant la distance? La plupart des villes sont « proche » de leur « site » de voile, nous sommes la seuls à en être la plus éloignée.

    Peut-être que le cas de Pékin 2022 et la distance entre la ville hôte et la zone de ski à été une « inspiration ».

    1. Après l’Agenda 2020 permet et encourage l’utilisation d’infrastructure existante quand elles sont de qualité. Il est certain que le cas de Pékin favorise ces éloignements, aussi bien en 2008 avec l’équitation que pour 2022 avec les sites de « montagnes ».
      Il ne faut pas oublier le projet de Stockholm pour 2022 (retiré prématurément) voir pour 2026. Les sites du ski alpin se seraient tenus à Are soit à plus de 600km de la capitale suédoise.

      Les sites de voile, de canoë-Kayak et d’aviron peuvent être éloigné des sites cœurs du projet olympique du fait des spécificités des installations.

      Après il ne faut pas oublier non plus que Rome n’a pas choisit son site de voile. Naples est le site le plus prêt. Cependant, je vois bien les Italiens choisirent Venise comme site de Voile. La distance est importante mais les images des épreuves seraient incroyables.

    2. Ce n’est pas un handicap, Francis. D’ailleurs, l’agenda 2020 a ouvert grandes les portes pour ce genre de situation. Rome risque également de faire le même choix, avec Venise, Naples ou la Sardaigne. Quant à Budapest, c’est un peu le mystère? Sur le Lac Balaton? En Croatie? Slovénie?

  6. Je ne suis pas étonné de ce choix. Marseille représentait la meilleure alternative possible. La Rochelle a eu ses chances en 2008 et 2012. On a vu le résultat…Il était temps d’offrir autre chose au CIO. Le Havre et Brest sont des ports bien trop fréquentés, autrement que de façon sportive. Le Morbihan n’aurait pas pesé lourd au point de vue international. Hyères aurait également été un bon choix.

    L’alliance de la 1ère et de la 2ème ville de France peut faire pencher la balance rapidement. De plus, cela colle parfaitement à l’esprit de l’agenda 2020.

    1. Même si je suis d’accord avec toi, le choix de Marseille n’est pas évident au premier abord. Il est légitime de penser que Le Havre, qui avait accueilli les épreuves de voile en 1900 et 1904, et La Rochelle, qui avait été choisit pour 2008 et 2012, soit préférées.

      Après La Rochelle aurait pu rafler la mise si le plongeon de haut vol faisait partie du programme olympique.

      1. Franchement, Le Havre ne fait rêver personne et La Rochelle n’est pas connue au point de vue international.

  7. Kevin, il faut rester prudent absolument. Considérer Paris comme la favorite ne veut pas dire évidemment penser qu’elle gagnera à coup sûr. Loin de là. C’est simplement faire preuve de réalisme, en prenant en compte différents facteurs.

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