JO 2024 : La Ville de Pantin propose la construction d’un Village Olympique en bois

Alors que le projet de Paris est en cours de finalisation avant son dépôt officiel devant le Comité International Olympique (CIO), le 15 septembre, la Ville de Pantin présente son concept pour l’aménagement du Village Olympique.

La ville de Seine-Saint-Denis est en effet l’une des candidates à l’accueil du Village des Athlètes et prévoit en ce sens le réaménagement de 35 hectares dans le cadre d’un projet plus vaste s’étalant sur pas moins de 52 hectares.

Maquette de l'emplacement prévu pour l'implantation du Village Olympique (Crédits - Ville de Pantin)
Maquette de l’emplacement prévu pour l’implantation du Village Olympique (Crédits – Ville de Pantin)

Prévu sur le site de l’écoquartier de Pantin, le Village serait pensé et construit selon un modèle vertueux valorisant le développement durable, l’accessibilité des équipements et la performance énergétique des bâtiments. Pour se démarquer encore davantage et afin de proposer un nouveau modèle de construction, le Village de Pantin pourrait être aménagé avec des matériaux en bois.

Une grande partie du Village Olympique pourrait ainsi être construite en « Cross Laminated Timber » (CLT) ou « Bois massif lamellé croisé », autrement dit, dans un matériau à haute performance technique et énergétique.

A l’issue des Jeux, certains bâtiments du Village pourraient être démantelés et remontés ailleurs dans la ville ou sur un autre territoire, tandis que les installations restantes pourraient être reconverties en logements et en bureaux aux portes de la capitale.

(Crédits - Ville de Pantin)
(Crédits – Ville de Pantin)

D’ailleurs, comme l’a rappelé le Maire de Pantin, Bertrand Kern, dans le journal de la ville, « c’est une candidature Paris-Pantin car l’entrée sur le site se fera pour partie par les anciens entrepôts McDonald qui font partie du XIXe arrondissement et pour une autre part par Pantin. Ça parle à l’international.

Ensuite, c’est une candidature développement durable avec un projet de construction 100% bois partiellement démontable à la fin des Jeux. Aussi, c’est immédiatement faisable car nous avons déjà travaillé sur l’écoquartier. Le projet, validé par un architecte urbaniste, existe déjà.

Nous avons un autre atout extraordinaire qui sont les transports avec, en plus, la possibilité de mettre en place une navette fluviale. On pourrait nous objecter la présence du périphérique.

Le CIO demande à ce qu’il n’y ait pas de route qui traverse le Village Olympique pour des raisons de sécurité. Mais il n’est pas impossible de le couvrir sur 300 ou 400 mètres comme cela a été fait à l’Ouest de la capitale ».

11 pensées

  1. Il est certain que Pantin offre des avantages et une originalité qui peuvent faire la différence. Tout a été pensé dans la durabilité et l’écologie. Le seul bémol qui pourrait aboutir à la non sélection de la ville pour le village olympique est la distance et le temps que mettraient les athlètes à rejoindre les installations à l’ouest de Paris (Parc des Princes, Roland Garros, Stade Jean Bouin, Versailles et le vélodrome de Saint-Quentin).

    Même si le projet de Pantin est fort et ambitieux, je pense que Saint Denis pourrait rafler la mise.

    1. De toute façon quelque soit l’endroit, que soit à Pantin, Saint Denis Pleyel ou la Courneuve voir Aulnay-sous-bois, la distance sera longue entre les équipements et le village olympique.

      Les Batignolles à l’époque du projet de 2012, était idéalement positionné permettant un temps quasi égal entre le pôle du Stade de France et celui de Roland Garros tout en étant situé dans la capitale.
      Maintenant il est impossible de l’utilisé.

      Pour Pantin, il s’agit avec Saint Denis Pleyel, le lieu le plus proche du Stade de France et de la Futur Piscine Olympique, ce qui déjà, pour les cérémonies et les accès direct aux grandes routes reliant les sites de l’Ouest, justement plus simple.

      1. Monsieur KERN connait mal sa ville quant il déclare que le périph’ constitue un obstacle dans l’aménagement du village olympique en bordure nord du faisceau ferroviaire de Paris-Est. Entre les rues du Chemin de fer au nord et la rue du débarcadère au sud le périph’ est en viaduc et ne constitue nullement une coupure matérielle du territoire pantinois.

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