JO 2024 : Pas encore officielle, la candidature de Los Angeles rencontre déjà une opposition

Depuis le retrait de la candidature olympique de Boston, les regards se sont tournés vers les trois anciennes adversaires de la cité du Massachusetts et en particulier, en direction de Los Angeles (Californie).

Il faut dire que la « Cité des Anges » possède de nombreux atouts, notamment le fait d’avoir déjà accueilli les Jeux d’été, en 1932 et en 1984.

Mais si la candidature de la ville n’est pas encore officielle – elle pourrait l’être dans la nuit de mercredi à jeudi – une opposition semble d’ores et déjà prête à se mobiliser.

(Crédits - Capture d'écran / Sport & Société)
(Crédits – Capture d’écran / Sport & Société)

Ainsi, un groupe d’opposants s’est constitué au cours des dernières heures sur le réseau social Twitter.

Reprenant les bases du mouvement « No Boston Olympics », le groupe « No Los Angeles Olympics » entend informer les citoyens de Californie sur les possibles dérapages financiers d’une candidature et d’un projet pour les JO, ainsi que sur les répercussions éventuelles sur les finances publiques.

Pour l’heure, seule une poignée de personnes s’est inscrit à ce groupe virtuel. Mais les prochaines semaines pourraient amplifier le mouvement d’opposition, d’autant plus si les ex-opposants à Boston 2024 rejoignent leurs confrères de Californie.

Il n’est pas certain toutefois qu’une opposition à Los Angeles ait la même résonance qu’à Boston. Les autorités politiques et les citoyens semblent majoritairement soutenir l’éventuelle offre olympique de leur ville. Surtout, Los Angeles n’a pas l’Histoire et la réputation d’une ville-rebelle à l’inverse de Boston.

4 pensées

  1. Cet embryon d’opposition pourrait repousser le choix de l’USOC pour faire une série de sondages pour connaître le pourcentage de partisans et d’opposants. Pas uniquement à LA, mais aussi à Washington et San Francisco. Cela pourrait changer le choix des Américains. Si LA n’arrive pas à fédérer le comité olympique des États-Unis devra une fois de plus retirer sa candidature. Et dans ce cas la crédibilité des futures candidatures américaines perdraient leur crédibilité pendant plusieurs années.
    Au final, il faudra attendre encore quelque semaine pour voir si la mayonnaise prend à LA ou non.

    Affaire à suivre

    1. Oui mais bon si on lit bien l’article, à la différence de Boston, cela à l’air de mieux se passer pour Los Angeles. Et avant le retrait de Boston, les américains (presses, citoyens, etc…) était plutôt sollicité.

      Le problème vient du choix de départ, pourquoi Boston au lieu de LA ou SF ? Mis à part, les donné aux nord du pays ? Mystère !!!

      1. Boston a mieux vendu son dossier auprès de l’USOC, mais il s’agissait d’une coquille vide. Ce qui laisse planer le doute sur la confiance que l’on peut avoir dans cette organisation. Los Angeles aura à composer avec cela et devra redorer le blason américain auprès du CIO.

        L.A. n’est pas à l’abri d’un référendum en même temps que les présidentielles de 2016. De plus, son dossier est avant tout très politique. Les sportifs n’y sont absolument pas mis de l’avant. On ne les voit nulle part. Juste le maire, et encore le maire. Cela pourrait vite être problématique.

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