La diffusion des Championnats du Monde de natation est l’occasion – depuis plusieurs années maintenant – de revenir sur les péripéties du projet de Centre Aquatique Olympique en Île-de-France.
Inscrit dans la candidature de Paris 1992 (Bercy), Paris 2008 (XIXe arrondissement) et enfin Paris 2012 (Aubervilliers), ce Centre n’a pourtant jamais vu le jour et ce, en dépit des performances tricolores depuis plus de dix ans et l’insistance des nageurs et des autorités locales.
Au moment où la France s’apprête à déposer officiellement la candidature de Paris 2024 – le 15 septembre prochain – le sujet revient donc naturellement sur le devant de la scène sportive nationale et devrait animer les débats des prochains mois.
Interrogé ce dimanche par le journaliste Alexandre Boyon, sur France 2, le Président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), Denis Masseglia, a d’ailleurs évoqué la perspective d’aménagement de l’enceinte sportive, tout en abordant la question de l’héritage.
« Je pense d’abord que la natation française le mérite amplement.
Ensuite, effectivement, il est prévu la construction d’un Centre Aquatique dans le cadre de la candidature de Paris 2024. On peut l’espérer de nos vœux.
Je pense aussi qu’au-delà de la capacité à faire un stade nautique comme ici dans un stade de football, en terme d’héritage, il faut aussi se préoccuper d’avoir un Centre National de la Natation dans lequel on puisse permettre l’éclosion d’un certain nombre de talents, pas uniquement pour l’eau libre, mais également pour le plongeon, la natation synchronisée, pour toutes les disciplines de la natation ».
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